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Montigny : la zone du Breuil en développement

Jacky Maugras et Romary Didier ont donné le coup d’envoi des travaux afin d’accueillir une nouvelle entreprise sur la zone du Breuil.

Economie. Le développement de l’entreprise de transport frigorifique MJ Est va nécessiter un nouveau bâtiment de 2 200 m2 dans la zone d’activités du Breuil à Montigny-le-Roi. Des travaux d’aménagement sont en cours.

La zone d’activité du Breuil s’étend sur 100 hectares. Beaucoup sont encore en prairie, mais la réserve foncière est là afin de répondre à des demandes. C’est d’ailleurs pour répondre à ce type de demande que le Grand Langres et le PETR du Pays de Langres ont lancé des travaux d’extension de la voirie. Ces travaux ont débuté le 14 mars et doivent se poursuivre pendant quatre mois. La voirie va être rallongée de 350 m dans ce qui est actuellement encore une voirie. Les travaux d’un montant de 688 000 € HT ont été subventionnés, le reste à charge est partagé par le Grand Langres et le PETR.

« La zone du Breuil s’étend sur 100 hectares. Son aménagement a été phasé en trois temps. La première, qui se déroule en ce moment, concerne une zone de cinq hectares dans le but d’accueillir l’entreprise de transport MJ Est. Celle-ci doit s’installer juste derrière Frigo Val-de-Meuse », explique le maire, Romary Didier.

MJ Est est en plein développement. L’entreprise de transport frigorifique, déjà installée à l’entrée de la zone du Breuil, est à la tête d’une flotte importante de camions. Dont certains viennent livrer ou prendre de la marchandise à Frigo Val-de-Meuse. Cette société de stockage de denrées à température négative connaît un fort développement. « Frigo Val-de-Meuse envisage une extension », déclare Romary Didier. « Dans la division parcellaire des cinq hectares, nous avons d’ailleurs pris en compte l’extension de Frigo Val-de-Meuse », ajoute Jacky Maugras, président du Grand Langres.

Enchaînement

Le permis de construire est déjà entre les mains de MJ Est. « Dans l’idéal, l’entreprise voudrait s’installer dans ses locaux début 2023 », annonce le maire de Val-de-Meuse. Autant dire que les chantiers vont s’enchaîner.

Ce ne sont d’ailleurs pas les seuls développements attendus sur cette zone d’activités. En effet, le transporteur Da Silva envisage lui également une extension afin notamment de stationner ses camions les week-ends. En face de la société EuroCadre, le terrain a été débroussaillé et nivelé. « Cela permet d’avoir une entrée de zone propre mais nous avons également un contact pour faire construire un bâtiment », indique Romary Didier.

La disponibilité du foncier est primordiale lorsque des investisseurs se présentent. « Nous, collectivités, nous rencontrons des difficultés de maîtrise du foncier. On n’a très peu de réserve et il est donc difficile de faire des échanges avec les propriétaires. On travaille en étroite relation avec la Safer, mais celle-ci a aussi très peu de terrains en réserve pour faire des échanges le cas échéant », souligne Jacky Maugras. Ainsi pour la zone du Breuil, le Grand Langres et la commune ne sont pas propriétaires de toute la superficie. Des transactions seront donc à envisager. Et si celles-ci achoppent, l’expropriation est le dernier recours.

Ph. L.

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