Commentaires (0)
Vous devez être connecté à votre compte jhm pour pouvoir commenter cet article.
édito

Tuile sur tuile – L’édito de Christophe Bonnefoy

édito

Il y a deux footballs. Celui de samedi. Où on a vu les amateurs de Marnaval suer sang et eau pour tenter de renverser les professionnels bastiais. Pour la beauté du sport. Ils en sont sortis grandis, malgré la défaite. Et il y a le football façon Qatar, avec tout ce que cela sous-entend. Pour la beauté des espèces sonnantes et trébuchantes, surtout. Mais ça n’est pas aujourd’hui qu’il faut dénoncer l’attribution d’une coupe du monde à un pays qui visiblement a oublié de respecter, et les droits humains, et l’environnement – entre autres -. Il fallait le faire en 2010, lorsque les pontes des instances internationales ont décidé de faire du royaume le centre de la planète foot en 2022.

Place à la compétition. Les hostilités sont lancées, même si on devine bien qu’au fil des jours, elles ne seront pas que sportives.

Et nos Bleus, dans tout ça ? Ils ont d’autres soucis que ceux, très politiques, qui se sont invités à Doha. Un peu comme si, décidément, cette édition était d’ores et déjà à oublier, les hommes de Deschamps encaissant depuis quelques jours défection sur défection. Dernière en date, et pas des moindres, celle de Karim Benzema qui, on le rappelle, est le Ballon d’or 2022. La faute à pas de chance ? Vraiment pas de chance, alors. Mais alors vraiment pas…

Reste que nos champions sont les détenteurs du titre. Et qu’en 2018 en Russie, un autre grand pays de liberté, ils se sont emparés de la coupe sans Benzema. Les Mbappé, Griezmann et Giroud étaient, eux, déjà de la partie. Certes avec Pogba ou Kanté, qui cette année regarderont les matches depuis chez eux. Mais que diable, ne dit-on pas que cette équipe possède – même avec des absents – les meilleurs joueurs à tous les postes ! Tuile sur tuile ? On aurait aimé connaître un autre scénario, à l’aube de la compétition. Mais nos sportifs – ceux qui restent – en ont aussi dans les jambes. Et ils feront tout, évidemment, pour faire honneur à leur rang. Ils en ont les moyens. Et pas que financiers.

Sur le même sujet...

édito
Secousses sociales – L’édito de Patrice Chabanet
Edito

Les tumultes qui secouent la scène internationale ne parviennent plus à couvrir les craquements de notre économie. Casino et Duralex, pour citer des noms emblématiques, luttent pour leur survie à(...)

édito
L’air étonné – L’édito de Christophe Bonnefoy
Edito

Il fut un temps où La France insoumise avait un potentiel pouvoir de séduction. Une époque où le côté Robin des Bois pouvait agir comme un aimant auprès des électeurs,(...)

édito
America is back – L’édito de Patrice Chabanet
Edito

Joe Biden veut aller vite. Trop de temps perdu dans les guérillas de politique intérieure. Des semaines et des semaines à faire attendre les Ukrainiens. Dans une démarche de compensation,(...)