Mon Logis va enclencher la réalisation de 28 logements sociaux
La construction de 28 logements dans trois bâtiments de la BSMAT, et de deux espaces commerciaux ou d’un espace de vie commun dans un quatrième doit démarrer cet été 2023. Le bailleur social Mon Logis prépare l’appel d’offres avant travaux.
Quatre bâtiments de la BSMAT à réhabiliter du sol au plafond pour y réaliser 28 logements, deux espaces commerciaux ou un espace de vie commun, c’est le chantier que la SA Mon Logis, qui appartient au groupe Action Logement, prévoit d’entreprendre l’été prochain. À Langres, on attendait ces travaux depuis le 1er octobre 2015, date à laquelle l’intercommunalité avait validé le projet du bailleur social aubois. Le 4 août 2019, le Grand Langres et la ville de Langres allaient lui céder quatre immeubles très dégradés, chacun à l’euro symbolique. Près de huit ans se sont donc écoulés depuis que le principe de cette méga refondation est acté, à laquelle à dire vrai on ne croyait plus guère. Dans la cité, on ne s’est au demeurant pas privée de gloser sur son retard – quand il ne pouvait échapper, pour tout préalable, au déclenchement de fouilles archéologiques, qui allaient mettre à jour une nécropole intéressante (jhm quotidien du 11 novembre 2020), ni, ensuite, à la crise sanitaire qui, au printemps 2020, allait donner un grand coût d’arrêt à à peu près toute la vie économique. Et puis le bailleur Hamaris avait chiffonné l’ambiance, en goûtant peu l’arrivée d’un concurrent sur son terrain de jeux – vexation dont Mon Logis certifie « n’avoir jamais eu connaissance ». En tout cas, le Grand Langres avait entendu le partenaire « historique » de la Ville, en donnant le feu vert à la réalisation de son propre projet de création de 26 logements dans le bâtiment 10 de la Citadelle, au-dessus de la maison médicale.
Livraison prévue dans deux ans
Estimé initialement à 3,5 M€, le projet de Mon Logis, « qui gère aujourd’hui plus de 13 300 logements implantés dans l’Aube (où il en compte 8 500), la Haute-Marne (où il en a 60), la Marne, la Côte d’Or, l’Yonne et la Seine-et-Marne », pèse aujourd’hui un million d’euros de plus : 4,5 M€ TTC. « C’est la traduction des projets évolutifs », explique le responsable de communication du bailleur Mickaël Collet, aux yeux duquel la comparaison n’a donc pas grand sens. Aujourd’hui, le lancement de l’appel d’offres se prépare pour que le chantier démarre à l’été. « Nous avons l’habitude de travailler avec les entreprises des territoires de nos chantiers », glisse-t-il. En somme, l’économie locale a matière à se réjouir. La livraison de l’ensemble des réalisations est pour l’heure prévue au deuxième trimestre 2025. Comme les logements (trois T1, dix-sept T2, deux T3 et six T4) dont douze avec jardin privatif, les cellules commerciales (66 m2 et 84 m2) seront mises en location, sauf à ce qu’elles servent à crére un espace de vie commun, dans l’hypothèse où un acteur institutionnel l’envisagerait. Les publics de tous âges pourront les habiter, ce qui vaut au projet d’être qualifié d’ « intergénérationnel » quand il ne fait qu’appliquer la réglementation, pointe Mickaël Collet. C’est encore le respect de celle-ci qui lui vaut de comprendre un parking -ici, il contiendra 65 emplacements de stationnement.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr