Mon été, je le passe à Chaumont, sans bouder les alentours
Mon été je le passe à Chaumont, et cette idée reste fort respectable, images du photographe @Sebart à l’appui. L’affaire est documentée, le vacancier tient son cap, en l’espèce ici, il campe toujours dans la cité préfecture. Jusqu’au moment où, voyant qu’il a consommé la moitié de ses congés, il s’éloigne de son camp de base, le temps d’une escapade.
Si le vacancier finit par s’aventurer en dehors de Chaumont, c’est qu’il veut déjà s’éprouver. Non seulement il s’entraîne à résister à l’éloignement de l’objet d’attention de son été, mais il se dit que sa ville d’adoption estivale est d’autant plus belle que ses alentours valent le détour : ils la servent en somme, ils valorisent son potentiel d’aimantation.
Toujours guidés par le photographe @Sebart, voilà aujourd’hui notre estivalier en route pour Roôcourt-la-Côte. Et pardon, il est loin de regretter son pas de côté. Cette chapelle est un joyau, la coupe inégale de ses pierres, sa situation champêtre… cette pièce-là vous casse en deux un cœur tout brut. En ayant le moyen de faire naître du mystère, et @Sebart le souligne notamment quand il fige la porte de l’édifice. Qui tient ses promesses de lieu à part quand on y pénètre.
Mon été, je le passe d’autant mieux à Chaumont que je vois qu’à 10 mn, je me retrouve face à pareil tableau. Sa proximité vient abonder la pertinence de mon choix initial : passer juillet et août dans la cité préfecture.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr