Mon été, je le passe à Chaumont avec des sensations
Mon été, je le passe à Chaumont et c’est une idée (toujours) fort respectable. Il se trouve que je ne regrette pas qu’elle se soit imposée. Nous voilà atteignant le 15 août, dont on dit que c’est le dernier virage avant que l’été franchisse la ligne d’arrivée. Des bons souvenirs de vacances passent par des sensations. Précisément, les images du photographe @Sebart nous impressionnent.
Chaumont, Chaumont, tout le monde descend… ou tout le monde reste, en tout cas, nous sommes à destination depuis juillet, les vacances estivales s’écoulent dans la cité préfecture, que le photographe @Sebart nous emmène (re)visiter. Maintenant que la pelote de congés est presque toute déroulée, pas question de gémir. Au contraire, profitons de la dernière ligne droite pour ajouter un ingrédient qui caractérise aussi un été réussi : les sensations. Ce sont elles qui donneront du piquant à la soirée diapos à laquelle on conviera ses amis pour acter que l’heure de la rentrée a sonné, ce sont elles qui distingueront son été de celui des invités : mille excuses à tous, mais moi, mon été m’a impressionné. Exemples à l’appui, il ne manquerait plus que je vous raconte des carabistouilles. Pour faire court, on se contentera d’en choisir deux.
Il y a eu le jour où l’on est allé voir le fameux viaduc de la cité préfecture. À distance, on a pu apprécier ses dimensions, bel ouvrage, bel ouvrage. Sauf qu’il existait un autre angle : s’approcher de l’enjambement, et lever le nez pour se rendre compte. Et là, pardon, mais on s’est offert d’autres sensations – écrasement, protection, c’est selon.
Et donc il y a eu l’autre jour où, tardant à se rentrer, on a une nouvelle fois levé le nez -manie de vacancier, tout le contraire de celui qui pense, tête baissée, comme si, au passage, c’était par terre qu’on ramassait des idées. C’est ce deuxième jour où le ciel de Chaumont s’était habillé en Arlequin, qu’on aurait voulu l’inventer qu’on n’y serait pas arrivé.
Mon été, j’ai bien fait de le passer à Chaumont, allez il en reste un morceau, opération recentrage, à la prochaine fois.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr