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Charles Milesi dans le “Top 10” LMP2 aux 24 h du Mans

Le Haut-Marnais Charles Milesi a ouvert et terminé l’édition 2022 des 24 H du Mans qu’il finit, 
avec son équipe, au 9e rang de sa catégorie. (Photo : Richard Mille Racing)

Les 24 Heures du Mans 2022 se sont conclues, dimanche 12 juin, pour Charles Milesi et ses équipiers du Richard Mille Racing. Le natif de Chaumont a rallié l’arrivée au 9e rang des LMP2, 13e au général. Sa course a été marquée par un bon rythme et quelques déconvenues.

Samedi 11 juin, les 90e 24 Heures du Mans ont été lancées : cinq Hypercars, 27 LMP2 et 30 GTE. Les LMP2 comptaient la Richard Mille N°1, pilotée par le natif chaumontais Charles Milesi.

Le champion du monde 2021 avait pris le départ de sa 3e classique mancelle. Il s’était accroché au groupe de tête et a affiché un bon rythme au départ, en dépit d’un manque de vitesse de pointe.

Sébastien Ogier a pris sa relève après une heure et demie de course. L’octuple champion du monde des rallyes (et non pas Charles Milesi) a coupé la ligne de l’entrée des stands. Après investigation des commissaires, la voiture N°1 a écopé d’une minute d’arrêt de pénalité, que Charles Milesi a purgé à son relais suivant. La lutte pour la tête était compromise.

Dans la nuit des 24 Heures du Mans, tout était relativement calme : quelques légères excursions hors piste n’ont pas réellement compromis la course des trois pilotes français. Lilou Wadoux et Sébastien Ogier ont tourné une bonne partie de la nuit, afin de se faire la main au roulage nocturne, où les repères changent. Leur rythme était très intéressant, similaire à celui de leur équipier plus expérimenté.

En début de matinée, Charles Milesi tournait en 3’35”, un peu plus rapide que les voitures de tête. L’équipage tricolore a maintenu la 10e place des LMP2 au matin. Il s’est frayé un chemin dans une course où les rebondissements ont fini par avoir lieu. La Corvette N°64 a violemment tapé dans les Hunaudières, après un contact avec une LMP2. Puis, la Safety Car est sortie après le crash de la WRT N°31. Lilou Wadoux, alors au volant de la N°1, s’est arrêtée aux stands. Il y avait un coup à jouer en anticipant ainsi l’arrêt.

La neuvième place sécurisée

Ces 90e 24 Heures du Mans ont été plutôt “sages” jusque dans les dernières heures de course. Lilou Wadoux était toujours au volant lorsque, à 11 h 32, la United N°22 était arrêtée avant le virage d’Indianapolis. La Richard Mille N°1 prenait alors la 9e place LMP2.

La pénalité reçue la veille a coûté cher, surtout dans une course où les voitures ont fait preuve d’une incroyable fiabilité : à peine neuf ont abandonné, la plupart sur sortie de piste.

Charles Milesi avait alors pour mission de terminer ces 24 Heures du Mans, après en avoir pris le départ, à partir de 14 h 33. Il s’est mis en mode “sprint” sur la dernière heure de course. 

A 40 minutes de l’arrivée, le natif haut-marnais revenait comme un avion sur la WRT N°32, sur laquelle il comptait environ une minute et demie de retard. L’arrêt de la voiture belge a permis au champion du monde de passer 9e dans sa catégorie, en attendant son ultime passage aux stands, effectué à 15 h 42. C’est à cette position en LMP2 (13e au général) que Charles Milesi a conclu les 24 Heures du Mans 2022, avec huit secondes d’avance sur la WRT N°32. Le manque de vitesse de pointe s’est fait ressentir sur les longues lignes droites du circuit manceau.

Les équipiers du chaumontais d’origine, Sébastien Ogier et Lilou Wadoux, ont réalisé une belle première prestation dans la Sarthe, ce qui est prometteur pour la suite de la saison. Ils ont affiché un rythme intéressant tout au long de la course. Le prochain rendez-vous est fixé le 10 juillet prochain, pour les 6 Heures de Monza.

Bastien Dauby

Trois questions à Charles Milesi : « On a maximisé notre résultat ! »

JHM Quotidien : Pourriez-vous nous raconter votre début de course, où vous avez accroché le groupe des leaders ?
Charles Milesi : « J’ai réussi à m’éloigner des problèmes dès le début avec les premiers. Mais notre manque de vitesse de pointe ne pouvait pas nous permettre de rester coller aux meilleurs tout le long de la course. On a toutefois maximisé notre résultat, même si une 8e voire 7e place était possible. »


JHM Q : Vous avez purgé une pénalité d’une minute aux stands dans la soirée de samedi. Pensez-vous qu’un “Top 5” était possible en LMP2 ?
C. M. : « Un “Top 5” aurait été assez compliqué à obtenir. Malheureusement, ce genre d’évènements fait partie de la course. On peut quand même en tirer du positif, étant donné que mes équipiers ont eu un bon rythme en course. »

JHM Q : Vos équipiers ont roulé de nuit, dans un rythme intéressant. Leurs progrès se font-ils sentir davantage dans l’équipe ?
C. M. : « Ils ont fait une très bonne course, c’est sûr. Ils ont gagné en aisance au fur et à mesure de la course. Je pense que c’est de bon augure pour les courses à venir. »

JHM Q : En fin de course, vous avez profité des arrêts aux stands et des déboires des autres voitures. Peut-on dire que cette course était la copie à rendre ?
C. M. : « On a connu un souci avec la portière, donc on a perdu un peu de temps là-dessus. Mais tout ce qu’on a pu faire de bien, on l’a optimisé. Je dois dire que 9e c’est une bonne place, car il y avait un sacré niveau cette année en LMP2. »

JHM Q : La prochaine étape pour vous et votre équipe, ce sont les 6 Heures de Monza, le 10 juillet. Est-ce que Lilou Wadoux, Sébastien Ogier et vous avez de bons espoirs de performer après ces 24 heures ?
C. M. : «  Pour l’instant, Sébastien est incertain quant à sa participation à Monza, on le saura plus tard. L’équipe est dans une bonne dynamique, on progresse bien. On saura donner notre maximum à Monza, sans nul doute. »

Recueillis par B. D.

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