Michela Marzano à Apostrophe
Un jeudi littéraire marqué par le charmant accent italien de l’écrivaine Michela… et sa bonne humeur. Invitée par la librairie Apostrophe, elle est venue parler de son dernier roman “Mon nom est sans mémoire”, paru aux éditions Stock.
Elle y évoque la figure de son grand père dont elle découvre un jour fortuitement qu’il fut un des premiers soutiens du Duce. Gérard Meudal, son interlocuteur, dit d’abord tout l’intérêt de ce roman original, à la fois roman historique retraçant un pan douloureux de l’histoire de l’Italie et essai sur le lien familial et la filiation. Et Michela Marzano de renchérir : « Oui, l’héritage familial nous le portons en nous, il nous façonne et influence notre manière d’être et de faire… Et quand on n’y fait pas face, il nous rattrape un jour ou l’autre ».
C’est ainsi qu’elle explique le profond malaise qu’elle ressentait avant d’avoir mis des mots sur ce secret familial profondément enfoui. Elle a cherché, s’est documentée longuement, a reconstruit patiemment cette histoire mais elle avertit le lecteur : « C’est ma vérité, je la raconte, les documents sont objectifs mais dans le récit, nous les reconstruisons ».
Un roman sur un sujet âpre mais qui réussit le tour de force d’être passionnant et drôle. Un paradoxe comme elle les aime.
De notre correspondante Françoise Ramillon