Merrey : un locotracteur “vert” sur les voies de Michel Logistique
Vendredi 29 mars, le site de Merrey Michel Logistique du groupe Transalliance a inauguré sa dernière acquisition, un locotracteur électrique, en présence entre autres des élus locaux et départementaux.
Isabelle Cornevin, responsable administrative de l’entrepôt de Merrey de Michel Logistique (groupe Transalliance), a reçu les invités à l’inauguration d’un nouveau véhicule. Après un temps d’accueil, Jean-Pierre Emprin, maire de Merrey et Nicolas Lacroix, président du Département de la Haute-Marne, ont introduit ce moment par un discours.
Emmanuel Louis, directeur logistique de Transalliance, a d’abord présenté son groupe, avant de passer au vif du sujet, la plate-forme de Merrey et son nouvel engin : le locotracteur ES 3000.
Le site a démarré son activité avec un premier bâtiment en 1984, en 2008 un second a porté sa surface totale à 35 000 m2. Depuis 2000, Michel Logistique est partenaire du groupe Nestlé et effectue le gros de son activité pendant la période estivale au cours de laquelle l’entreprise double ses effectifs.
Les 4 km de voie ferrée du site accueillent une moyenne de dix trains par semaine. Leur marchandise est entreposée dans un des deux bâtiments avant d’être chargée dans un des 50 à 100 poids lourds qui prennent la route chaque jour.
Michel Logistique effectue également de la gestion des conditionnements vides et des consignes, reconditionnant 17 000 unités à l’année.
Afin de maîtriser son empreinte carbone, de garantir son implication dans la transition écologique et de répondre aux différentes normes environnementales, le groupe est dans une évolution constante de son parc de véhicules, remplaçant le thermique par le gaz et l’électrique.
Le locomoteur ES 3000 inauguré ce jour fait partie des deux exemplaires acquis récemment par le groupe.
Ce véhicule électrique, d’une masse de 47 tonnes, est doté de trois moteur de 30 kw, possède une capacité de traction de 3,5 tonnes et n’émet que 10 décibels. Sa technologie élaborée lui confère un coût de maintenance très faible.
L’économie potentielle de CO2 par an devrait être de 50 tonnes, de quoi renforcer la démarche RSE (Reponsable sociétale et environnemental) dans laquelle s’inscrit le groupe.
Cette présentation très complète a précédé la découverte physique du site. Les visiteurs du jour se sont d’abord rendus à l’arrière d’un des entrepôts, afin de voir le locomoteur à l’œuvre. Un passage par l’intérieur d’un des bâtiments, où le travail des caristes a été expliqué, a conduit le groupe à un des lieux de chargement des poids lourds.
De notre correspondante
Laure Hathier