Mathieu Chedid, la Machine à rêves
Mathieu Chedid – M pour les intimes ; ils sont des millions – a une fois de plus enflammé le Zenith de Dijon, vendredi 7 octobre. Retour en quelques photos.
«Je suis heureux de voir qu’il y a beaucoup d’enfants dans la salle. Je me dis que je ne vieillis pas trop vite». Mathieu Chedid résume tout, en début de concert. Son univers particulier, très graphique, magique et ses mélodies pleines d’optimisme et universelles savent rassembler toutes les générations.
Il l’a encore montré au Zenith de Dijon. Et le nom de sa tournée (qui est aussi celui de son septième album studio) trace le chemin : Rêvalité.
Car c’est bien dans une sorte de rêve que l’on baigne pendant deux heures, jusqu’à l’ultime moment. Celui de l’au revoir.
Le bonheur !
Entre les premières notes et le dernier salut de la main – en dansant ! -, M respire le bonheur. Celui de faire ce qu’il a toujours aimé : de la musique (et quelle musique !). Mais aussi celui d’aller à la rencontre du public. Y compris lorsqu’une mini-scène vient s’installer au milieu de la fosse. Y compris, aussi, lorsque Mathieu trace les allées de la salle, tout sourire.
Cerise sur le gâteau, mais quelle cerise, celui qui n’a plus rien à prouver au niveau musical a su s’entourer des meilleurs. Par exemple Maxime Garoute, aussi batteur de Saez. Par exemple, encore, Gail Ann Dorsey, qui fut bassiste de l’immense David Bowie. Et on comprend pourquoi, lorsqu’on la voit évoluer sur scène.
Rêvalité. Meilleur nom ne pouvait être trouvé. Vous en voulez une preuve ? Vous pourrez à nouveau (re)découvrir l’artiste le 25 mars 2023, toujours au Zenith de Dijon.
Texte et photos Christophe Bonnefoy
c.bonnefoy@jhm.fr