Maternité : Iris sprinte… mais Livio est le premier bébé de 2024
Le maire de Chaumont est allé, comme de coutume, à la maternité de Chaumont pour saluer les premiers bébés du Nouvel An : Melle Iris et M. Livio. Christine Guillemy s’est félicitée de la stabilité du nombre des accouchements.
31 décembre, 23 h 57, la demoiselle Iris pointe son nez. Il était moins… trois pour que ce bébé arrache la première place au classement des petits nouveaux de 2024. Reste que c’était bien joué, chapeau pour la belle audace de ce bébé de 3,650 kg, qui visait le minuit pile. Et Iris, espiègle, est le troisième enfant d’un couple de… Langrois. Elle est « la petite dernière », jurent ses parents : les aînés de la fratrie ont 11 et 13 ans. Son père restera aux côtés pendant un mois, la durée de son congé parental.
1er janvier, 20 h, le damoiseau Livio dit bonjour au monde, c’est donc ce bébé qui décroche la première place des nouveaux nés de 2024. Livio mesure 50 cm et pèse 3,5 kg. Ses parents et sa grande sœur viennent de s’installer à Maranville après avoir vécu à Chaumont.
« Ici, ce n’est pas l’usine à bébés »
Comme c’est la tradition, le maire de Chaumont est à la maternité de Chaumont mardi 2 janvier, l’adjointe à la Famille Céline Brasseur-Maizière est à ses côtés. Christine Guillemy vient voir l’équipe des sage-femme, qui « s’est étoffée », souligne le directeur des soins Caroline Moinet. « Ici, ce n’est pas l’usine à bébés », insiste le premier magistrat, revenant sur l’irritation dont elle a témoigné en arrivant : « j’avoue que j’ai été très choquée de lire qu’un médecin faisait moins de césariennes que la moyenne à la maternité de Chaumont ». Or, il est courant de corréler leur nombre aux effectifs des personnels, autrement dit, c’est le sous-entendu associé qui pourrait ulcérer Christine Guillemy. Et puis, à Chaumont, il existe précisément une « salle nature » pour les femmes qui aspirent à un accouchement naturel de chez naturel. Cette salle en a connu 17 en 2023. En réalité, constate le Dr Alphone Kimpamboudi, il y a aujourd’hui deux tendances en quelque sorte « opposées » : la « césarienne de convenance » et l’accouchement naturel. En tout état de cause, « le nombre de césariennes effectuées à Chaumont est dans la moyenne nationale ».
Chaumont amortit
En 2023, la maternité chaumontaise a comptabilisé 479 accouchements pour 482 bébés, contre 486 accouchements en 2022. « La tendance nationale à la baisse ne s’est pas tant ressentie », soutient le personnel, qui souligne qu’ « à Dijon, il y a eu un bon recul ».
Sur ces 479 accouchements, 376 ont été par voie basse, et 106 par césarienne. Par ailleurs, 50% des parturientes ont eu une péridurale.
Les garçons ont formé la majorité des nouveaux nés : 249 contre 236.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr