Marlène Lenfant défaite à Périgueux (24) en quarts de finale des championnats de France Elite
Le Boxing club joinvillois, avec Marlène Lenfant a pris la route dans la capitale périgourdine, Périgueux, pour prendre part au championnat de France Elite chez les amateurs. Cette compétition accueillait les masculins d’un côté et les féminines de l’autre.
La future professionnelle haut-marnaise est rentrée en lice pour les quarts de finale, face à une adversaire de taille : la Franco-Ivoirienne Sedia Sanogo, championne de France, multiple lauréate de la ceinture Montana (compétition internationale) et capitaine de la Côte-d’Ivoire. Autrement dit, ça ne rigole pas.
Seulement voilà : Marlène Lenfant et Sedia Sanogo ont livré trois rounds que l’on pourrait qualifier de silencieux. La première citée, selon la méthode de Frédéric Laurain, propose un style explosif et attaquant, tandis que la seconde procède plus volontiers en contre, laissant venir l’adversaire à elle.
« En fait, c’étaient deux styles différents qui se sont neutralisés » résume l’entraîneur joinvillois, Frédéric Laurain. « Chaque round était ennuyeux : deux coups sont partis sur chaque manche, pas plus. » Marlène Lenfant s’est montrée plus attentiste sur la première manche, en espérant que Sanogo vienne l’attaquer en premier. Mais la Franco-Ivoirienne n’est pas tombée dans son piège et a procédé selon sa propre méthode.
Marlène Lenfant perd d’une courte tête
Il en est allé de même sur le deuxième round, où les poings ont bien daigné voler quelque peu. Marlène Lenfant n’a pas pu faire la différence tout au long du troisième round. Les deux différences tactiques ont bloqué les opportunités plus qu’elles n’ont emballé le combat. Cela n’a pas conduit à un match nul, puisque les combats étaient à élimination directe.
Comme il a fallu une vainqueure, c’est finalement Sanogo qui est passée. « Marlène aurait peut-être dû attendre que son adversaire l’attaque. Au final, on perd d’un petit point » conclut le coach haut-marnais.
Si le combat n’a pas été excitant et la victoire difficile à atteindre, le parcours de Marlène Lenfant ne s’en retrouve pas entravé : elle passera quoi qu’il arrive au rang professionnel, au mois de janvier.
B. D.