Manoukian mêle les notes qui s’aiment et fait mouche !
CONCERT. Venu présenter son dernier album, intitulé “Anouch” (du nom de sa grand-mère), André Manoukian avait promis une invitation au voyage entre jazz et musiques d’inspiration arménienne, avec une touche de nostalgie et de gaieté. Promesse tenue !
Seul, avec son piano, André Manoukian s’est livré à cœur nu sur la scène de Jean-Favre. Dans ce le spectacle, André Manoukian invite le public à un voyage dans son univers où la musique est foi et l’humour est roi.
« J’ai toujours voulu jouer, le chant ne m’intéressait pas. Je ne faisais pas la différence entre Steevie Wonder et Sheila ! » Jusqu’à… Jusqu’à la rencontre avec une chanteuse à la voix grave qui a bouleversé sa vie. Assis à son piano, il mène ainsi sa partition drôle et émouvante parlant de ses amours et de sa famille. De ses racines arméniennes qui ont inspiré ce nouvel album.
Et là, le voyage musical décolle. Direction l’Orient et ses « 50 gammes pour exprimer ses sentiments », savamment mêlées de jazz. Et, là, le piano devient son plus beau partenaire de scène. Et les émotions passent, s’amplifient jusqu’au morceau dédié à Anouch : “The Walk” (la marche, Ndlr), en référence à la déportation à laquelle elle a survécu « parce qu’elle avait de la tchatche ! ».
Un spectacle ovationné par le public langrois qui a pu ensuite avoir un échange avec l’artiste qui s’est prêté au jeu des dédicaces et des photos souvenirs avec un large sourire.