Madeleine Vaillon a fêté ses 100 ans
Jeudi 11 mai, Madeleine Vaillon a fêté ses 100 printemps, entourée de ses proches, dans sa chambre de l’Ehpad de la Trincassaye, à Langres, où elle réside depuis le 22 février.
Pour l’occasion, Dominique Labas, maire de Pressigny, avait fait le déplacement.
Elle est née Antoinette Morizot, le 11 mai 1923, à Genevrières, mais depuis toujours elle est appelée Madeleine. Elle a travaillé très jeune, d’abord dans une boucherie, puis dans une maison de culture avant que la guerre ne soit déclarée. Après cette triste période, Madeleine s’est mariée le 3 septembre 1946 avec Robert Vaillon, à l’époque gendarme puis reconverti à la confection de vannerie puisqu’il avait suivi l’école de Fayl-Billot et pour finir facteur. Installés, tous les deux, rue des Vaches à Pressigny, Madeleine Vaillon a appris la couture avec sa tante et travaillait pour tout le monde. Elle s’occupait aussi de leurs enfants puisque le couple en a eu trois, Claude, Josiane et Joëlle. La famille s’est ensuite agrandie de treize petits-enfants et 19 arrière-petits-enfants. Une fois à la retraite, Madeleine Vaillon aimait le jardin, les fleurs, lire, toujours la couture, tricoter et le crochet. Tant que sa vue le lui en a permis, elle réalisait de très belles choses qu’elle aimait offrir. Elle faisait partie du club de Pressigny et aimait retrouver tout le monde autour de jeux ou le temps d’un repas ou d’un voyage. Madeleine Vaillon participait aussi aux diverses manifestations du village. Chez elle, à Pressigny, elle aimait recevoir des visites et papoter, partager ses remèdes de grand-mère ou se remémorer les souvenirs. Elle suivait la télévision, l’actualité. Seule depuis le décès de son mari le 5 septembre 1994, les problèmes de santé se sont accumulés et Madeleine Vaillon s’est installée à l’Ehpad en février.
Jeudi, un peu bouleversée par les événements, elle avait du mal à croire qu’elle fêtait ses 100 ans : un siècle !
Coquette comme à son habitude, elle était ravie de partager une petite coupe et quelques gourmandises aux côtés des siens.
Souhaitons à Madeleine Vaillon de couler encore de beaux jours heureux.