L’union fait la force pour les commerçants bragards
COMMERCE. Plus d’un an et demi après la mise en sommeil des Vitrines, une nouvelle association a vu le jour en février. Elle espère s’élargir à toute la ville, d’où son nom : Union des commerçants bragards. Premier gros rendez-vous avec le samedi de Pâques, le 16 avril prochain.
C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour le commerce bragard. Après plus d’un an et demi de mise en sommeil des Vitrines, l’Union des commerçants bragards (UCB) a officiellement vu le jour en février dernier. L’idée était dans les cartons depuis plusieurs mois déjà, en témoignait la réunion qui s’était tenue le 8 novembre 2021 en présence d’une cinquantaine de commerçants. « C’était plus simple de créer une nouvelle entité pour montrer qu’il y a un renouveau », explique Cyril Marchand, le premier président de l’UCB.
Nouvelle vie
Le nom de l’association n’a pas été choisi au hasard. Nadège Rolin, membre du bureau, insiste bien sur les termes « union » et « bragards ». Témoignant d’une ouverture sur l’ensemble de la ville : « Nous voulons nous rassembler pour proposer des animations, mais nous ne sommes pas fermés qu’au centre-ville », précise Sandrine Liénard, l’une des quatre vice-présidents. Pour preuve, parmi les autres à occuper ce rôle, on retrouve une fleuriste de La Noue et une coiffeuse de Gigny.
Douze membres composent le bureau de l’Union des commerçants bragards. Depuis la semaine dernière, ils prospectent pour attirer des adhérents, leur expliquant leur démarche et les actions prévues. Certains commerçants du Chêne ont été aussi sollicités. Plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs accepté de rejoindre l’UCB.
Animations
Pour la mise en place d’actions locales, l’association peut compter sur Juliana Herold-Leonardis, manager de commerce arrivée cet automne. « C’est notre intermédiaire direct entre le terrain et la mairie », poursuit Cyril Marchand.
A ce sujet, plusieurs idées ont émergé. Après le samedi de Pâques (voir ci-dessous), une nuit des soldes est prévue fin juin avec « une ouverture en nocturne jusque minuit », précise Cécile Collin, vice-présidente. En juillet, pour l’Aristide, l’idée serait de s’associer avec la mairie pour proposer « un grand déballage ». Sans oublier des animations pour les fêtes de fin d’année, avec la foire d’automne, Halloween et Noël. Ou encore, l’envie de relancer la Foire expo au Jard, ce qui nécessitera toutefois des financements. Bref, « créer des animations commerciales pour fédérer toute la ville », conclut Philippe Mori, autre membre du bureau.
Le bureau de l’UCB. Président : Cyril Marchand. Vice-présidents : Cécile Collin, Aurélie Fidrick-Pietrzok, Sabrina Liénard et David Spini. Trésorier : David Serrurier. Secrétaire : Jessica Varlet.
Louis Vanthournout
Premier temps fort le 16 avril
Le samedi de Pâques marquera le premier gros rendez-vous de l’association. De nombreuses animations sont prévues pour l’occasion. Tout d’abord, une chasse aux œufs ouverte à tous, aura lieu dans le square Winston-Churchill. Non loin de là, il sera possible de faire des tours de poney. Place Emile-Mauguet, une petite ferme pédagogique avec les animaux du printemps s’installera pour la journée, avec les Jeunes Agriculteurs de la Haute-Marne. Enfin, les Petites halles abriteront un stand de barbe à papa, ainsi qu’un atelier maquillage.
En guise de fil rouge, « 300 dessins » d’après Sandra Collin, réalisés par des enfants des écoles de l’agglomération, seront exposés dans les vitrines des commerçants adhérents. Une « chasse aux dessins » pour laisser parler la créativité des bambins, et leur permettre de s’orienter dans la ville. Faute de temps, toutes les écoles du territoire n’ont pas encore pu être sollicitées par l’association.
Piéton le samedi ?
Et si le poisson d’avril n’en n’était finalement pas un ? Dans notre édition du 1er avril, nous vous évoquions la mise en place de la piétonnisation dans l’hypercentre de Saint-Dizier. Une petite blague qui avait fait réagir sur les réseaux sociaux.
Sauf qu’en réalité, il s’agit d’une idée évoquée il y a dix jours par la nouvelle association avec la municipalité, ouverte sur la question. « Nous aimerions que le samedi soit piéton en centre-ville », explique Sandra Collin, membre du bureau. La Bragardeuche, la Fête de la musique, la Nuit des soldes, Musical’Eté ou encore l’Aristide seraient de bons prétextes.
Une mesure qui pourrait concerner dans un premier temps la rue du docteur Mougeot et la place Emile Mauguet. Affaire à suivre quant à sa mise en œuvre.