Louis Garret, sculpteur sur bois
A Semmadon, village de Haute-Saône, Louis Garret est un jeune qui a de la suite dans les idées. Né le 15 janvier 2005 à Tulle en Corrèze, il sait manier la tronçonneuse comme personne. Non pour abattre des arbres en forêt mais pour sculpter toutes sortes d’animaux au design extraordinaire ou réaliser des œuvres plus modernes.
Ses premières sculptures ont été réalisées lorsqu’il avait à peine 13 ans. Mais le confinement est passé par là, et Louis a ralenti le rythme. Un peu de temps libre et il reprend sa passion, s’y intéresse de plus en plus.
Il se confie : « J’ai fait mes premiers champignons en Corrèze dans notre maison de vacances, le goût du bois et de la nature ont été transmis par mon père et mes grands-parents, mais mes sculptures j’y ai pris goût seul. La principale difficulté est de visualiser ce que je veux réaliser, et puis de s’adapter ou bois, plus ou moins dur, plus ou moins tendre ».
Principalement le chêne
Les essences travaillées sont nombreuses mais l’artiste travaille principalement le chêne, son essence préférée, noble, résistante dans la durée et au beau veinage. Les bois blancs sont à éviter, comme le saule par exemple.
Pour sculpter de belles choses, il faut cependant être outillé convenablement. Louis précise : « J’ai trois tronçonneuses, une plus grosse avec un guide de 60 cm pour dégrossir, une moyenne avec un guide de 45 cm pour commencer à donner les formes et certains détails, et enfin une petite avec un guide de sculpture de 30 cm pour affiner et faire les derniers détails ». Le jeune homme a créé cette année sa micro-entreprise, “GL sculpture”, afin de pouvoir faire des shows, des expositions et développer son activité. Il se déplace pour sculpter à domicile et faire des shows en direct pour des manifestations en tous genres pour animer. La vente se fait sur commande.
Louis continue ses études et part en Corrèze faire un BTS en gestion forestière à l’école forestière de Meymac. A l’avenir, il souhaite en faire une activité secondaire, à côté de son travail (ingénieur forestier).
Toutefois, il se prend à rêver : « Je souhaite développer la sculpture à domicile principalement et puis surtout réaliser des pièces plus impressionnantes pour des communes ou associations ».
Très soutenu par son entourage, il poursuit son chemin et espère de tout cœur avoir des demandes diverses et variées car la complexité le motive. Il cherche à réaliser des sculptures de plus ou moins grande taille, directement du pied, en terre ou non.
De notre correspondante Nadia Mouchot