L’oiseau, ce précieux indicateur
La dixième édition du comptage des oiseaux des jardins, organisé par la Ligue protectrice des oiseaux, a eu lieu le dernier week-end de janvier. Le principe est simple : compter durant une heure les oiseaux de son jardin ou d’un parc public. Anick Maréchal (notre photo) était devant la grande vitre qui donne un beau panorama sur son jardin et la vallée du Salon, dimanche entre 11 h et midi, pour un comptage précis. Aux aguets, elle l’est souvent pour observer naturellement les mésanges bleues ou charbonnières, pinsons, et autres passereaux qui viennent picorer depuis bien des années, les graines régulièrement déposées ici et là. Un jardin, sans prétention, jouxte l’habitation et la rivière. Il accueille et abrite une petite faune, dont ces oiseaux qui y nidifient volontiers. « Ce jardin ne connaît pas de produit chimique depuis au moins 50 ans. J’essaie de l’entretenir et de créer un endroit protégé par rapport au chemin d’accès dont les haies ont été détruites pour laisser passer les gros engins agricoles. Je ne brûle pas les branchages mais les assemble plutôt pour créer des habitats pour oiseaux. » Quelques chardons imposants attirent les chardonnerets ; pics épeiches, geais, grimpereaux et cormorans ont également été identifiés. Un faisan et une poule faisane ayant élu domicile au bout du jardin, n’ont pas manqué au comptage. On dit que l’oiseau est l’indicateur de l’état de l’ensemble du vivant. Là où il se porte bien, c’est toute la chaîne du vivant qui s’épanouit. Il mérite notre attention.
Haute-Saône – FRAMONT