L’Office français de la biodiversité de Haute-Marne opérationnel

Depuis le 1^er janvier 2020, l’Agence française de la biodiversité et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ont fusionné. Dans leurs nouveaux murs, les agents travaillent ensemble pour l’Office français de la biodiversité.

On n’entendra plus parler de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), ni même des agents de l’Agence française de la biodiversité (AFB). Les premiers assuraient les missions liées à la police de la nature. Les seconds la police de l’eau. Depuis le début d’année, les deux entités sont regroupées dans un même service : l’Office français de la biodiversité (OFB). En Haute-Marne, les deux anciennes équipes travaillent ensemble et n’en forment plus qu’une. Ils ont d’ailleurs quitté leurs locaux respectifs – à Biesles et Chevillon pour l’ONCFS, à Chaumont pour l’AFB – pour s’installer sur un plateau commun, dans les murs de la CCI. « Nous avons déménagé le 21 décembre », explique Vincent Montibert. L’ancien directeur de l’ONCFS est à la tête de l’OFB. Éric Bouquet, son homologue de l’ex-AFB, est devenu son adjoint.

Développer la polyvalence

L’équipe de 17 personnes – dont quatre postes vacants – doit désormais être polyvalente. « Nous devons être compétents et autonomes pour les deux items, l’eau et la nature. Cela ne se fera pas du jour au lendemain. Nous aurons des formations et nous fonctionnerons sous forme de tutorat au sain du service. L’année qui vient de débuter sera celle de la transition avec une acculturation. Elle permettra aux uns et aux autres de découvrir l’intégralité des missions respectives.

Parfois perçus comme des « empêcheurs de tourner en rond ”, les agents de l’OFB ont pour mission première de concourir au maintien de la biodiversité. Il leur revient notamment, lorsque des projets sont menés, de vérifier qu’il n’y a pas de conséquences – directes ou indirectes – pour les espèces, animales ou végétales.

Les agents attendent tous de connaître quelle décision sera prise concernant le secteur du Parc national. Ce territoire aux règles bien spécifiques sera-t-il de leur ressort ? Ils ne le savent pas encore. Plusieurs options sont possibles. La question devrait être tranchée d’ici peu.

S. C. S.

Les missions

• La connaissance, la recherche et l’expertise sur les espèces, les milieux et leurs usages.

• La police de l’environnement et la police sanitaire de la faune sauvage.

• L’appui à la mise en œuvre des politiques publiques.

• La gestion et l’appui aux gestionnaires d’espaces naturels.

• L’appui aux acteurs et la mobilisation de la société.