Ligue contre le cancer : mobiliser, dépister, aider, aimer
En mars, la Ligue contre le cancer mène généralement plusieurs actions, autour du dépistage des cancers colorectaux et de la semaine nationale de la lutte contre le cancer. Cette année, il a fallu une nouvelle fois qu’elle s’adapte pour continuer à sensibiliser et à mobiliser, même si tout passe par les canaux numériques.
Face à la crise de la Covid-19 et au contexte sanitaire particulier, Mars bleu et l’édition 2021 de la Semaine nationale de lutte contre le cancer n’échappent pas à la digitalisation. Pour autant, la Ligue contre le cancer et le comité haut-marnais continuent leurs actions, avant, pendant et après la maladie et lancent plusieurs appels à la mobilisation.
Chantez, dansez et dessinez l’amour
L’édition 2021 de la semaine nationale de lutte contre le cancer a une importance particulière cette année, encore plus que les autres. Alors que les inquiétudes liées à la Covid 19 accaparent tous les esprits, alors que le cancer est toujours la première cause de mortalité en France. Afin de mobiliser la population tout en apportant un peu de réconfort aux malades et aux familles, la Ligue a décidé de lancer un challenge original sur les réseaux sociaux sur le thème de l’amour. L’idée est de revisiter, chacun à sa façon, “L’hymne à l’amour” de Piaf, en chantant, en dansant, en dessinant, en poème, en vidéo… Il suffit de se laisser porter par le thème et son imagination, puis de poster son message à cette adresse avec les #lamourlaligue ou #faceaucancer. Ce mini-site explique le défi et regroupera l’ensemble des contenus créés.
Parlons fesses, bougeons-les
Comme chaque année, le mois de mars se pare de bleu, l’occasion pour la Ligue de sensibiliser un maximum de personnes sur l’importance du dépistage des cancers colorectaux (dépistage organisé de 50 à 74 ans) et d’autant plus après une année qui a vu bon nombre de retards de diagnostics dus à la Covid-19. Les cancers colorectaux provoquent encore 17 000 décès chaque année, alors que, s’ils sont détectés à temps, dans 9 cas sur 10, il est possible d’en guérir. En 2020, 43 000 personnes ont été touchées par ces maladies.
D’ordinaire, le comité haut-marnais mène des actions autour de la prévention, en tenant notamment des stands, soit au Leclerc, soit dans les centres de soins. Une structure gonflable avait circulé à Chaumont, Bourbonne-les-Bains, Langres, Joinville et Saint-Dizier. Comme l’an dernier, la situation sanitaire complique beaucoup les choses et il a fallu repenser les modes de communication pour expliquer clairement l’intérêt du dépistage, seul moyen d’établir un diagnostic précoce permettant d’améliorer le pronostic est de limiter les séquelles et les complications du traitement chirurgical. La Ligue a ainsi lancé le “Showroom colon tour virtuel”. Ce dispositif en ligne a été pensé pour souligner l’intérêt de la prévention et aussi pour renseigner sur les traitements possibles. Il s’agit d’une exposition interactive qui se présente sous la forme d’une visite virtuelle apportant tout un tas de réponses concrètes.
À noter que bouger ses fesses, littéralement, en faisant une activité physique régulière, associée à une alimentation équilibrée, permet de réduire le risque de développer de nombreuses maladies, y compris les cancers colorectaux.
Générosité et engagement
Ces nouveaux appels sur les canaux numériques sont autant d’incitations à la mobilisation et à la générosité afin de lutter contre le cancer. Les actions de la Ligue reposent uniquement sur les dons du public et l’engagement des ligueurs. Les personnes atteintes de cancer ont toujours besoin de soutien et d’accompagnement et la recherche doit continuer à être financée pour arriver à de meilleurs traitements. C’est pourquoi, la Ligue appelle chacun à lui apporter son soutien.
Julie Arnoux
Une enquête pour améliorer la prise en charge des malades
Une grande enquête visant à mettre en lumière les inégalités territoriales d’accès à une prise en charge coordonnée du cancer en France, entre les différents acteurs intervenant dans les parcours de soins et de l’après-cancer, lancée par l’Observatoire sociétal des cancers, a débuté en janvier. Plus de 7 200 personnes y ont répondu. L’objectif serait d’atteindre les 10 000 participants sur l’ensemble du territoire français afin d’élaborer des pistes d’actions représentatives et concrètes pour lutter contre les problèmes identifiés. D’ici le 31 mars, toute personne concernée par un cancer, en cours de traitement, en rémission ou guéries, est invitée à répondre au questionnaire, disponible en version papier au comité haut-marnais, situé au centre Agora, à Chaumont, ou en ligne sur ce site.