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L’hôpital de Chaumont est dans la phase de recueil d’attestation de vaccination de son personnel

Comme ailleurs, les soignants et le personnel de l’hôpital de Chaumont ont jusqu’au 15 septembre pour faire connaître leur engagement vers la vaccination contre la Covid-19. Pour l’instant, 75 % d’entre eux l’auraient effectué. Les autres encourent une suspension, une mise-à-pied voire un licenciement.

Dixit Emmanuel Macron. « Les personnels soignants et non soignants des hôpitaux, des cliniques, des maisons de retraite, des établissements pour personnes en situation de handicap et tous les professionnels ou bénévoles qui travaillent au contact des personnes âgées ou fragiles, y compris à domicile ont jusqu’au 15 septembre pour se faire vacciner contre la Covid-19, sous peine de sanctions ».

Alors que cette date fatidique approche, le centre hospitalier de Chaumont est en « phase de recueil des attestations de vaccination » d’après Camille Duquennoy, directrice déléguée de l’établissement. Elle s’abstient de donner des chiffres sachant qu’ils ne sont pas « définitifs ». D’après nos informations, 75 % du personnel de l’hôpital de Chaumont ont déjà montré “patte blanche”. Seulement ou déjà ? Tout dépend d’où on se place. En tout cas, ce chiffre est similaire, peu ou prou, au taux de vaccination de tous les Français montrant ainsi que le milieu hospitalier n’est pas un monde à part mais bien le prolongement de la société française.

Démarche délibérée

A l’hôpital, cette phase de recueil est une démarche délibérée en prenant contact avec toutes les personnes, une par une. Elle est fastidieuse et longue mais nécessaire d’autant plus que les retours de vacances ne sont pas encore terminés. Autrement dit, parmi les 25 % qui n’ont pas fourni l’attestation, certains sont vaccinés mais n’ont pas encore effectué la démarche administrative.

Camille Duquennoy se dit rassurée en constatant qu’une grande majorité de personnes est vaccinée ou a entamé la démarche en ayant reçu une première dose ou en ayant pris un rendez-vous pour aller vers la vaccination.

De la suspension au licenciement

Dans le même temps, l’hôpital procède à l’identification des agents qui ne souhaite pas se faire vacciner. D’après la directrice déléguée, « ils seront une petite minorité ». Mais, ce recensement va permettre de connaître l’impact sur l’organisation des services. Car, il faut bien le dire, pressé par l’Agence régionale de santé et donc l’État, l’hôpital respectera pleinement le cadre de la loi du 5 août. Elle prévoit la suspension, le 15 septembre, de toutes les personnes qui ne sont pas engagées dans la démarche de vaccination à moins de prouver des contre-indications médicales ou de fournir une attestation de rétablissement de moins de six mois.

Autant dire que les soignants ou le personnel administratif qui imaginent ne pas être suspendus car leur service ne pourrait plus être efficient et tourner régulièrement prennent un risque. Cette situation n’est d’ailleurs pas sans créer des tensions au sein des services entre le personnel vacciné et le non-vacciné. Les premiers reprochant aux seconds de déstructurer les équipes. Camille Duquennoy rappelle malgré tout l’ambition de l’hôpital de travailler dans l’anticipation et faire en sorte que personne ne soit pris au dépourvu.

Frédéric Thévenin –f.thevenin@jhm.fr

La suspension et ses conséquences

Les personnes suspendues, jusqu’à ce qu’elles se mettent en conformité, ne toucheront plus leur salaire. Elles pourront toutefois, si besoin, utiliser des jours de congé ou de repos. Si elles persistent dans la non-vaccination, la suspension prendra fin uniquement le 15 novembre (sauf nouveau report).

Cette première étape ne présente que deux issues ensuite. Soit le soignant fait la démarche de se faire vacciner et est réintégré. Soit il s’expose à une mise à pied voire un licenciement.

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