L’histoire de l’ancienne colonie en photos
SOMMELONNE
Sommelonne Autrefois a présenté sa troisième exposition dimanche 26 juin, consacrée à l’histoire de l’ancienne colonie du village. Une histoire en photos, où les visiteurs ont pris plaisir à retrouver des visages connus et des lieux chargés de souvenirs. Il faut dire que les photos étaient nombreuses et variées, toutes issues des albums de sœur Raymonde, qui a en été directrice pendant quinze ans. Quinze ans, où elle disait avoir rythmé les journées de la colonie en musique. Une musique pour réveiller tout ce petit monde, une autre pour les repas et des chants pour les sorties et les veillées. On épluchait même les pommes de terre en chantant !
Il y faisait bon vivre à l’ombre de la charmille et des grands arbres du parc. Un rapport d’inspection de 1970 disait d’ailleurs que « tout (y) semble facile, simple. Les enfants ont des mines radieuses. C’est une colonie “Sourire” ». C’est ainsi que la colonie Saint-Antoine est devenue colonie Le Sourire. Sourire encore plus radieux quand les enfants ont découvert la piscine construite en 1973. La colonie accueillait aussi pendant l’année d’autres groupes et associations. Les anciens y venaient régulièrement le mercredi. Les jeunes s’y retrouvaient, y jouaient aux cartes, y écoutaient de la musique. En 1965, ils ont eu l’honneur de la presse pour avoir reçu les 90 participants à la journée de fraternité des malades et leur avoir préparé, sans aide extérieure, un délicieux repas. C’était aussi le lieu des retraites de communiants pour les enfants des paroisses des environs, Ancerville, Bettancourt et bien d’autres. C’est dire que bien des Meusiens l’ont connue, les premiers dans les années 1955.
Après avoir appartenu à la paroisse Saint-Antoine de Bar-le-Duc, elle a été propriété de la commune de Sommelonne qui en a eu la jouissance en 1988 et l’a achetée en 1991. Ce fut alors la salle des fêtes du village avec là aussi des photos témoignages qui ont suscité bien des commentaires et rappelé d’autres souvenirs. Combien en effet de réunions de famille, de repas dansants, d’événements de toute sorte s’y sont déroulés jusqu’à sa vente en 1997 et la fin de l’histoire de l’ancienne maison Marcilly !