Régional 1 : l’heure est importante pour Marnaval !
Les Marnavalais disputent un match en retard de Régional 1, ce lundi 1er avril (15 h). Ils iront à Saint-Méziéry, qui a joué et gagné, samedi 30 mars, face à Pagny-sur-Moselle (2-1). Les hommes d’Antoine Briard devront être au rendez-vous !
En ce week-end de Pâques, l’horaire des rencontres passe de 14 h 30 à 15 h. Les Marnavalais devront être à l’heure, ce lundi 1er avril, pour leur match en retard de la 12e journée de Régional 1, dans l’Aube, face à Saint-Méziéry.
Une formation encore qualifiée en coupe de l’Aube, qui va jouer quatre rencontres en huit jours car, contrairement aux “gueules noires”, elle compte plusieurs matches en retard.
D’ailleurs, les hommes de Stéphane Saugy ont joué, samedi 30 mars, à domicile, face à Pagny-sur-Moselle. Une rencontre que les Aubois ont gagné (2-1), alors que les Pagnotins ont raté le penalty de l’égalisation en fin de rencontre. Une victoire qui permet aux Aubois de revenir à deux points des Marnavalais, mais avec deux matches de moins que les Nord Haut- Marnais…
Avant de recevoir à nouveau, deux questions se posent : la pelouse sera-t-elle capable de supporter deux matches ? Quel sera l’état physique des Aubois avec deux rencontres en 48 heures ? « Pour l’état de la pelouse, cela dépendra de la météo », répond Antoine Briard, l’entraîneur de Marnaval. Quant à l’état physique, « avec la victoire cela va leur faire du bien et les doper. »
Si le coach marnavalais a eu « un œil sur le résultat », il avoue vouloir « essayer de se concentrer sur nous, car il y a pas mal de choses à régler. » Et d’ajouter : « on doit faire mieux. »
« Une équipes très forte à domicile »
Pour les Marnavalais, cette rencontre est très importante, face à des Aubois qui, contrairement à Villerupt et Metz APM, leurs deux derniers adversaires, jouent dans la même “cour” qu’eux et bataillent pour le maintien. « C’est un concurrent direct », reconnaît Antoine Briard, qui craint cette équipe auboise et s’en explique. « C’est une formation très forte à domicile (une seule défaite). Cela fait deux ans qu’on laisse cette équipe derrière nous, mais cela fait également deux ans que l’on est sèchement battus là-bas. La semaine dernière, contre Chaumont, si Saint-Méziéry n’est pas réduit à dix, cela ne fait pas 2-2 à la fin. Ce sera un match compliqué. »
Il le sera d’autant plus qu’Antoine Briard ne dispose pas de tout son groupe pour cette rencontre « reportée quatre fois ». Marnaval étant « 100 % amateur », un joueur comme Gauthier Alips sera absent, profitant de ce long week-end de Pâques en famille. « C’est contraignant, encore plus à l’extérieur », déclare Antoine Briard. « La date n’est pas idéale, mais il faut faire avec… »
Ce qui est frustrant, « injuste », c’est que si la rencontre avait eu lieu à la date prévue, le dimanche 26 novembre, Antoine Briard aurait eu une équipe totalement différente de celle alignée ce lundi. En effet, à l’époque, Yassim Bekhaled, actuellement blessé à une cheville, « était en pleine bourre », Yohann Tartare n’était pas blessé à la cuisse, et la doublette Jean Guichard-Mathis Crépin n’étaient pas encore mutés professionnellement à Lyon et Strasbourg. A toutes ces absences, il faut ajouter celle du gardien, Kévin Royer (ischio), qui sera remplacé par le très bon Hugo Fouilloux.
« La priorité, c’est de prendre des points »
A Saint-Méziéry, il y aura également un très bon gardien. Dans l’optique du maintien et alors que les Aubois ont la plus mauvaise défense du groupe, l’entraîneur et les dirigeants ont réussi à convaincre Antoine Ramonnet de remettre les gants.
Alors que le classement, avec les nombreux matches en retard, est complètement faussé, les Marnavalais savent très bien combien cette rencontre est importante. « La priorité, c’est de prendre des points », martèle Antoine Briard. « En 2024, on n’en a pas pris beaucoup. »
Cette rencontre doit permettre aux “gueules noires”, avec une victoire, de laisser les Aubois derrière eux, mais surtout de creuser un peu plus l’écart avec cette formation. Ça, c’est la théorie. Pour la pratique, la balle est dans les pieds des Marnavalais. A eux d’en faire bon usage. En ce lundi de Pâques, à défaut de pouvoir faire la chasse aux œufs, les Marnavalais partent à la chasse aux points !
Yves Tainturier