Les usagers alertent – encore – le gouvernement sur la Ligne 4
Transport. L’Association pour la modernisation de la ligne Paris-Bâle vient d’adresser un courrier aux membres du gouvernement et aux parlementaires devant l’état de « dégradation du service ».
L’Association pour la modernisation de la ligne Paris-Bâle (AMPB) vient d’adresser plusieurs courriers d’alerte à destination de deux ministres, des 28 parlementaires des départements concernés et du président du Sénat, Gérard Larcher. Son président, Benoit Chauvez, a pointé du doigt une « organisation déficiente sur bien des points » par la SNCF de cette ligne ferrroviaire de 491 km entre Paris et Mulhouse, et fait valoir qu’il est « urgent de proposer des solutions pertinentes en faveur de tous les usagers » d’une ligne soumise à tellement de désagréments – exemple encore, ce mardi 25 janvier, une interruption complète du trafic à partir de la gare de l’Est provoquée par un défaut d’alimentation électrique. C’est cette situation de « dégradation progressive du service sur la ligne 4 », notamment, qui avait justifié, en décembre 2021, la colère de Jean Rottner, président de la Région Grand Est, reçu avec d’autres élus par le ministre des Transports, Jean-Baptiste Djebbari. Lequel avait confirmé que la mise en service du tronçon enfin électrifié Gretz – Longueville interviendrait en octobre 2022.
Parallèlement, rapportent nos confrères de L’Est éclair, la pose de poteaux supportant le fil catenaire jusqu’à Nogent-sur-Seine s’achève. Nogent est le point de départ d’une deuxième phase qui doit aboutir à l’électrification de la ligne jusqu’à Troyes (mais pas au-delà). Il y a quelques semaines, les élus avaient obtenu du ministre que les études préalables à cette phase puissent être lancées – c’est-à-dire financées – le plus rapidement possible. Rappel : la phase 1 portait sur un coût initial de 176,5 millions d’euros.
L. F.