Les travaux de la basilique officiellement lancés
Patrimoine. Ce lundi 9 mai, le lancement des travaux de la basilique Saint-Jean Baptiste a été officialisé sur l’esplanade de l’édifice. L’ambition est de les terminer pour 2029 et la prochaine édition du Grand Pardon.
« Au-delà de la préservation du bâtiment et du Grand Pardon, nous avons un devoir de sauvegarde de la mémoire pour les générations futures », soutient la préfète Anne Cornet lors de la cérémonie de lancement des travaux de la basilique Saint-Jean Baptiste.
L’événement de ce lundi 9 mai s’est accompagné de l’inauguration de l’exposition « Dans les coulisses de l’édifice ». Prenant la forme de l’édifice, cette dernière présente des panneaux d’informations sur la basilique, son architecture, son évolution ou encore sur ses dix éléments remarquables. De quoi rassasier les curieux.
Les travaux de rénovation doivent s’étendre sur sept ans afin d’être achevés pour le Grand Pardon de 2029. Ils ont été pensés en trois grandes étapes. La première concerne la sécurisation, la gestion des eaux pluviales, ainsi que l’assainissement des abords et de la toiture. Des fuites et des tuiles ont déjà été rénovées.
Besoin de dons pour la basilique
La seconde se focalise sur la restauration des deux tours, des façades et de la sacristie. Pour terminer, ce sera au tour des intérieurs, des sols et du mobilier d’être rafraîchis. Cette étape inclut la préservation d’œuvres d’art.
Tout cela a bien évidemment un coût. L’ensemble des travaux est chiffré à 12 millions d’euros. La fondation du patrimoine, le conseil départemental ou encore le Groupement d’intérêt public (GIP) de Haute-Marne (rattaché au centre d’enfouissement de déchets radioactifs de Bure) y participent.
Néanmoins, des fonds sont toujours recherchés et la cérémonie s’est prêtée aux appels aux dons. La défiscalisation des donations a été rappelée, tout comme les bénéfices économiques de la rénovation du patrimoine. Pour 1 € investi, les retombées sont de 21 €. Et pas seulement pour les entreprises du BTP. Les restaurants et commerces de proximité en bénéficient de par l’augmentation de la fréquentation.
L’après-midi a également été l’occasion pour Christine Guillemy, maire de Chaumont, de partager son ambition de faire entrer le Grand Pardon au patrimoine immatériel de l’UNESCO. La célébration religieuse est déjà inscrite à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel en France depuis le 1er octobre 2018.
Julia Guinamard
j.guinamard@jhm.fr