Les traditions du 31 décembre à travers le monde
Insolite. Le passage entre le 31 décembre et le 1er janvier est l’occasion de faire la fête et de passer à table. Pour porter bonheur, des rituels venus de France et de Navarre sont tout à fait réalisables à Chaumont.
Dans plusieurs régions de France aux 18e et 19e siècles, les femmes se précipitaient tôt à la fontaine ou au puits pour tirer de l’eau et déposer une offrande. Les croyances voulaient que ces dons protègent la famille du malheur, des maladies et qu’ils favorisent l’apport de nourriture, la fécondité. A Chaumont, tentez votre chance à la fontaine Sainte Libaire par exemple…
Le traditionnel gui, symbole scandinave, est fortement lié à la tradition du Nouvel An. Ses baies blanches sont censées repousser le mal et les malheurs. En Bretagne, les druides cueillaient cette plante selon un rituel : le 6ème jour de lune après le solstice d’hiver, soit le 1er janvier.
Lentilles, valise, monnaie ou balai
Si l’on respectait ces principes, la plante apportait bonheur, verdeur et guérissait toutes les maladies. Le gui était pour les druides un symbole d’immortalité, de régénération. On le récolte très facilement dans la nature, il apprécie particulièrement les pommiers, peupliers, aubépines ou érables.
En Italie, des lentilles se consomment le 1er de l’an, dans l’espoir que chaque graine apporte richesse et abondance. Les Espagnols, pour leur part, avalent douze grains de raisin aux douze coups de minuit, un pour chaque mois de l’année, invoquant la prospérité. A placer sur la table, chers Chaumontais. En Colombie, courir avec une valise promet une année riche en voyages. En Belgique, une pièce de monnaie est cachée sous l’assiette la nuit de la Saint-Sylvestre dans l’espoir de la prospérité, alors qu’au Chili, on balaie sa maison à minuit pour évacuer les mauvais souvenirs. Et en Haute-Marne, une goutte de champagne derrière les oreilles ?