Les syndicats continuent d’occuper le terrain
L’intersyndicale s’est réunie ce vendredi 17 mars, pour faire le point sur les actions des jours à venir. Au menu : manifestations, barrages filtrants et rendez-vous quotidiens devant la préfecture.
Les représentants des syndicats mobilisés contre la réforme des retraites se sont retrouvés, ce vendredi 17 mars, pour s’accorder sur les actions des jours à venir. La rencontre s’est cette fois tenue dans les locaux de la CFDT, à Chaumont. « Nous sommes toujours motivés », rappelaient-ils d’une seule voix.
Le choix du gouvernement de recourir au 49-3 les met en colère. « C’est un déni de démocratie. Ce n’est pas acceptable », reprennent-ils, également soucieux d’éventuels débordements qui pourraient être déplorés, notamment à Paris. « Nous sommes responsables des mouvements que nous organisons, pas du reste », rappelaient-ils.
La mobilisation reprend de plus belle lundi 20 mars. « Nous donnons rendez-vous à tous ceux qui le souhaitent devant la préfecture, entre midi et 14 h, de lundi à jeudi. Cela peut être 10 mn, une demi-heure, une heure, en fonction des possibilités de chacun. »
Nouveau « jeudi noir »
Un nouveau « jeudi noir » se prépare « avec des barrages filtrants aux ronds-points ». Une manifestation est prévue à 17 h à Chaumont au départ de l’hôtel de ville et à 14 h à Langres au départ de la place Bel’Air.
Un piquet de grève est également programmé, à Chalindrey, à partir de 7 h, ce 20 mars, 24 h sur 24. Un mouvement reconductible chaque jour pour le lendemain.
Il n’est pas exclu que des actions soient en plus organisées par branches professionnelles. L’intersyndicale a adressé un courrier à l’ensemble des grands électeurs, les appelant « à prendre leurs responsabilités lors du scrutin des sénatoriales, à ne pas soutenir par leur vote, des sénateurs qui ne représentent pas forcément les intérêts des citoyens de leur territoire, en passant avant tout, leur propre intérêt et celui de leur appareil politique ».
Le rendez-vous attendu avec le président du Département, Nicolas Lacroix, n’a toujours pas pu être calé. « Nous ne voulons pas d’un rendez-vous « à l’arrache ». Il nous a proposé une seule date, le 22 mars, mais ce n’est pas possible, nous ne sommes pas tous disponibles », reprennent-ils, dans l’attente de nouvelles propositions. Par ailleurs, ils n’ont toujours reçu aucune réponse de la préfecture.
S. C. S.