Les stages de natation font un carton
En cette période de vacances scolaires, les stages de natation affichent complet. L’objectif : permettre aux enfants d’apprendre à nager et rattraper le retard accumulé en raison de la crise sanitaire.
Les vacances d’hiver sont là. De nombreux enfants en profiteront pour s’initier aux joies aquatiques et à l’apprentissage de la natation. Car c’est un fait : la crise sanitaire est passée par là. Déjà, en temps normal, un élève sur deux arrivant en sixième ne sait pas nager. C’est énorme ! Mais peut-être que cela sera pire d’ici quelques années… Surtout si les contraintes sanitaires ont des effets sur l’ouverture des piscines et bassins de natation.
Directeur de Palestra, la toute nouvelle piscine située à Chaumont, Axel Nepper en convient : « Nous avons toujours eu une forte demande pour l’apprentissage de la natation. Mais encore plus aujourd’hui qu’en temps normal, car depuis 2020, les enfants ont été éloignés des bassins ».
Des stages pour rattraper le retard
Les piscines ont été fermées pour raisons sanitaires. Par crainte du virus, les usagers s’y sont moins rendus aussi. « Depuis la mi-décembre, les cours sont à l’arrêt pour les scolaires », constate avec tristesse le directeur de Palestra. Il croise les doigts pour une reprise à la rentrée.
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Face à ce constat, de nombreux parents ou grands-parents ont décidé d’agir et d’offrir des cours de natation aux petits. Ces cours sont dispensés dans les trois piscines du département sous forme de stages de cinq jours. Par niveau de natation chez les uns ou par classes d’âges chez les autres. A Chaumont, c’est cette deuxième formule qui est à ce jour retenue.
Cinq jours pour bien progresser
« Apprendre à nager c’est un vrai besoin. C’est même d’utilité publique », reprend Axel Nepper. Près de 70 enfants suivront ces stages au cours des deux semaines de congés à Chaumont. Les enfants y sont accueillis dès 4 ans. « Le but n’est pas d’apprendre à nager dès cet âge, mais d’être à l’aise dans le milieu aquatique. On se familiarise avec l’eau. » Pour les plus grands, dès 6 ans, l’idée est de s’initier aux mouvements de base et d’apprendre à y prendre du plaisir. Avec cinq séances de trois quarts d’heure d’affilée, le potentiel de progression est important. « Nous conseillons aux stagiaires de continuer à pratiquer, même si c’est comme le vélo : ça ne s’oublie pas. Même en jouant dans l’eau, on consolide ses acquis », conclut le directeur.
Des cours particuliers sont aussi proposés pour les phobiques, quel que soit leur âge.
Sylvie C. Staniszewski
s.chapron@jhm.fr