Les soldes arrivent à grands pas
Dans le centre-ville, les commerçants se préparent aux soldes qui commencent ce mercredi 12 janvier. Pour certains, les remises sont déjà lancées avec des ventes privées. Pour d’autres, il n’y aura pas du tout de rabais.
Ce lundi 10 janvier, l’air des soldes commence à se faire sentir dans le centre-ville. Dans les boutiques, les vendeurs et vendeuses agrafent des pourcentages sur leurs articles, collent des gommettes et affichent des panneaux avec des codes couleurs indiquant les réductions. Ils n’ont plus que quelques jours avant le coup d’envoi des soldes d’hiver qui dureront du 12 janvier au 16 février. Un travail fastidieux, mais habituel. « Quand on est bien organisé, ça se passe bien », soutient Vanessa, vendeuse chez Cache-Cache.
« En ce moment c’est très calme, comme toujours à cette période. Nous espérons donc avoir du monde et que les clients ne s’évaderont pas à Dijon », déclare Emilie Koehl, vendeuse à la maroquinerie Lafarge. Un souhait partagé par la gérante du magasin Casa, Christine Touati : « Depuis une semaine, nous ne voyons pas grand monde dans le centre-ville ».
Avant les soldes, certains magasins réalisent des ventes privées. C’est le cas de plusieurs chaînes et du magasin d’habillement « Il était une fée et des galopins ». Si ces ventes privilégiées proposent moins de réductions que les soldes, elles ont leurs avantages. « En général, nous faisons de bonnes ventes privées car il nous reste davantage de tailles », précise la vendeuse de « Il était une fée et des galopins », Ludivine Mary.
L’hiver a été dur pour son magasin, comme pour d’autres, notamment pour le bijoutier Milloz. Avec le contexte sanitaire, les gens seraient moins enclins à dépenser et à s’habiller. « Nous allons solder tout ce qu’il y a dans la boutique », affirme Ludivine Mary. Une stratégie radicale qui n’est pas adoptée pour tout le monde. A Cache-Cache, les basiques – débardeurs, sous pulls unis, etc. – ne sont jamais soldés. Intemporels, ils peuvent passer d’une collection à l’autre. Dans cette enseigne nationale, pour faire des affaires à moins 60 % dès la première semaine des soldes, il faut se tourner vers les collections des années précédentes.
Pas de soldes
Dans le nouveau magasin d’ameublement et de décoration « Comme à la maison », il n’y aura pas de soldes. Pour cause, cela ne lui est pas autorisé. « J’ai ouvert il y a moins de deux mois, je n’ai pas le droit de solder mon stock qui est trop récent. J’ai encore plein de choses qui sont dans les cartons », explique la gérante, Cindy Alfaro, qui néanmoins admet : « Nous allons quand même essayer de faire des petites choses ».
Pour certains commerçants, il n’y a pas d’intérêts à faire des soldes. C’est le cas de la boutique de cigarettes électroniques « Clope Store ». « Je faisais des soldes quand j’avais du matériel un peu vieux. Là, j’ai dû roulement, je n’ai pas besoin d’en faire », note son gérant, Christophe Legros.
Si certains consommateurs attendent impatiemment les soldes pour faire de bonnes affaires, ce n’est pas le cas de tous. « Je considère que si je veux acheter, je n’attends pas les soldes. Et puis pour les vêtements, souvent il ne reste que des vieilleries », confie une cliente de la boutique « Comme à la maison ».
Le centre-ville va encore profiter des opérations de l’UCIA réalisées pendant le Black Friday et le début du mois de décembre pendant lesquelles les consommateurs ont gagné des bons d’achats. En effet, ces derniers peuvent être dépensés jusqu’au 31 janvier. Une autre opération de l’UCIA doit être organisée pendant la période des soldes.
Julia Guinamard
j.guinamard@jhm.fr