Les soignants réclament une revalorisation salariale
Répondant à l’appel des syndicats Force ouvrière et de la CGT, une cinquantaine de personnes se sont mobilisées, jeudi 9 décembre devant la préfecture, pour réclamer une revalorisation salariale pour les oubliés du Ségur de la santé.
L’appel a été lancé par le personnel du Foyer Montéclair d’Andelot. Mais le mouvement social était ouvert à tous les salariés du secteur médico-social ainsi qu’à tous ceux qui souhaitent les soutenir. « Seuls les aides-soignants, les aides médico-psychologiques, les infirmières et les cadres de santé devraient bénéficier du versement des 183 € nets alloués dans le cadre du Ségur de la santé », indiquaient les représentantes des syndicats. Des versements qui étaient prévus à partir du 1er octobre 2021… Mais aucun décret n’a pour l’heure été publié. Plus largement, les manifestants réclament que cette prime soit également versée à tous les professionnels des filières socio-éducatives, administratives et techniques. « La secrétaire ou la personne qui gère le linge méritent aussi cette prime », reprenait l’une des représentantes syndicales.
Différence de traitement
« Nous sommes restés pleinement mobilisés pendant la pandémie. L’équité de traitement entre les agents concernés semble rompue sans que cela soit justifié. De surcroît, cette différence de traitement provoque de nouvelles difficultés : les établissements non concernés par le CTI subiront la concurrence des établissements proposant le CTI dans leurs recrutements pour des fonctions qui seront similaires », martèlent les syndicalistes qui dénoncent une discrimination.
Fin novembre, les représentants syndicaux du Foyer Montéclair ont en outre adressé au ministère une pétition réclamant la revalorisation des salaires des aides médico-psychologiques afin qu’ils soient sur la même grille indiciaire que les aides soignants.
Sylvie C. Staniszewski
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