« Les secrets de Dumbledore », ultime combat entre sorciers
Dans un troisième opus tout aussi épique, Les Animaux Fantastiques franchit un cap supérieur en dévoilant bien des secrets, ceux du plus grand sorcier de l’histoire. Puissant, amoureux et libertaire, c’est également un éternel cri pour la diversité animale et la belle magie. Disponible en salle depuis le 13 avril.
À chaque démarrage fantastique, une bataille fait rage. Seul contre des sorciers de Gellert Grindelwald, Norbert Dragonneau (Eddie Redmayne) tente de protéger sa valise d’animaux incroyables. D’un coup de baguette magique et de sorts, l’objet de la lutte est une créature spéciale, un Qilin. Espèce cruellement gagnée par l’ennemie, le combat, rapide et efficace, touche à sa fin. Les adversaires repartent avec le motif de leur venue. Mais, à quel dessein ? Secret entre secrets, tel est le titre du film et de l’intrigue imminente.
Une guerre se prépare
Dans un univers de sorciers bouleversé entre deux camps distincts, celui de Grindelwald, d’un côté, et de Dumbledore, de l’autre, ce troisième opus sonne le glas de l’ultime affrontement. De ville en ville, de lieu en lieu, de magie en normalité, nos héros virevoltent pour ramener la lumière et la paix dans les deux mondes. Tina, Eulalie, Albus Dumbledore, Norbert, Jacob et Yusuf se lancent dans une dernière mission… pour contrer les (mauvais) plans de Gellert et ses alliés
Dumbledore au centre ?
Jusqu’ici distant et préférant laisser la lumière à nos héros principaux, Albus Dumbledore (Jude Law) arrive en force aux côtés des sorciers du bien. En cause, l’affrontement à venir contre Gellert Grindelwald l’oblige à sortir du silence. Et, c’est ce qu’on attend.
Entre anecdotes passées et engagements présents, l’histoire du plus grand et épique du monde magique s’éclaire, ce qui fait la joie de l’apprentissage. D’amour à coup de baguette, la passion charnelle portée à son pendant maléfique se transforme en haine et détestation. Soit, un choix décisif et final.
Grindelwald moins superbe
Digne successeur de Johnny Depp, Mads Mikkelsen prête ses traits à un Gellert Grindelwald en perte de splendeur. Signe d’un manque de charisme et d’une faiblesse aussi, la froideur du plus grand sorcier maléfique se fait moins palpable, plus douce au fil de ses desseins.
La fermeté d’un antihéros, jusqu’ici incroyable, s’éteint à petit feu devant la montée en puissance d’un directeur d’école au rythme d’alliances lumineuses. Et, même si son ambition tend à porter ses fruits, les trahisons sonnent peu à peu leur glas. Ce qui semble donner le ton à la fin d’un règne jusqu’à présent placé sous la fidélité… vers une échappée sauvage en paria magique. To be continued…
Aldric Warnet