Les saisonniers ont bien travaillé
À quelques semaines de la rentrée scolaire et universitaire, les jeunes qui avaient opté pour des vacances actives et estivales au lac de La Vingeanne, sont toujours au travail. Le site a été bien fréquenté ; les jeunes saisonniers achèvent bientôt leur contrat d’été. Portraits.
Ils ont tous comme horizon les eaux bleues du lac de La Vingeanne. Ces jeunes travailleurs, lycéens et étudiants ont opté pour un job d’été, face au lac, sa plage et ses promeneurs. Aux premières loges, Zoé Doucey. Surveillante de baignade pour la deuxième année consécutive et pour deux mois, l’étudiante en école de kiné de Dijon, a été retenue par le PETR pour surveiller les lieux et garder toujours un œil vigilant et attentif sur les baigneurs, depuis sa chaise haute, le mégaphone à portée de mains. Certains jours, la plage est noire de monde. « même si je reste souvent assise, sauf en cas d’intervention ou de petits bobos, il faut avoir l’œil sur tout ce qui bouge dans la zone autorisée à la baignade, et sur ceux qui ne respectent pas les consignes » explique-t-elle. Chaque minute est importante, sa responsabilité aussi !
Le sourire aux lèvres
En face, au restaurant de la plage, la demande de personnel est toujours importante. « Partir en vacances ou travailler ? » Lalie Mutel, 20 ans, étudiante en anglais à Reims et originaire de Chauffourt, ne s’est pas posé la question. Elle va, elle vient, plateau en main, en salle et en terrasse, tout comme Manon Couturier, 18 ans qui va bientôt entamer sa deuxième année de BTS profession immobilière, à Lyon ; ainsi que Yeva Kysirian, 19 ans, qui entre aussi bientôt en deuxième année au lycée Colbert de Reims, section NDRC (commerce). Toutes deux, après une première expérience l’été dernier, ont resigné pour un deuxième été très physique, fatiguant, en gardant toujours le sourire. N’oublions pas Laura Morel, 16 ans, de Longeau-Percey, qui va bientôt retrouver le lycée Henri-Fortet de Gray, et qui d’une main experte sait composer de belles coupes de glaces colorées bordées de Chantilly !
Un garçon au milieu de toutes ces jeunes serveuses : Mohanad Wadeea, 20 ans, étudiant syrien à l’université de Strasbourg (génie civil) et qui, dans un français parfait, a échangé avec les clients et aimé son travail.
Tous ont assuré le meilleur séjour possible aux vacanciers. Ils ont acquis aussi une expérience et bien sûr gagné de l’argent pour se préparer une rentrée plus sereine.
Qui a dit que les jeunes aujourd’hui n’ont pas le goût de l’effort ?