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Les Ruchers du Bassigny : du nectar dans les gènes

Avec 2 000 ruches, le GAEC des Ruchers du Bassigny, installé à Parnot, produit du miel et de nombreux produits dérivés. Lumière sur une passion familiale.

Les ruches sont une affaire de famille, puisque qu’après les parents, ce sont les enfants qui font perdurer cette activité à Parnot. Dominique et Thierry Boyé se sont installés en 1986 après une formation apicole à Vesoul.

A l’époque, l’apiculture n’était pas aussi développée qu’aujourd’hui. C’est au départ sur les marchés, grâce à la vente de pots de miel ou de dérivés comme le pain d’épices, que l’entreprise s’est développée. Le GAEC compte aujourd’hui 2 000 ruches contre 800 autrefois.

Du matériel apicole

Le prix du miel en fût ayant remonté, la vente en fût de 300 kg est devenue dominante. En 2009, l’entreprise s’est diversifiée avec la création vente de matériel apicole conçu et fabriqué directement sur place. Et c’est ainsi que le virus miel s’est transmis à tous.

Le miel, une potion magique ? En tout cas, les quatre enfants Boyé sont tombés dans ce nectar. Trois vivent de sa production : les deux fils en Gaec et une des filles dans un petit village à côté. L’autre fille, non apicultrice, a trouvé le moyen d’implanter 50 ruches pour son plaisir personnel en Bretagne.

La continuité assurée

En 2015, le relais est passé aux deux fils,Adam et Hugo ainsi qu’à Manon (la belle-fille). En 2018, Elodie (l’autre belle-fille) a rejoint le Gaec. Au départ, ces deux dernières ne se destinaient pas à cette profession mais comme elles le soulignent « nous ne regrettons rien. Ce métier est passionnant, nous sommes nos maîtres, nous travaillons sur place, un véritable atout. Le miel est vivant et les produits dérivés sont nombreux ».

Et Manon de poursuivre : « l’apiculture est riche d’enseignements, nous avons voyagé dans des pays afin d’apprendre des pratiques autres. Il est vrai que cela soit à la Réunion ou au Québec, que la climatologie a beaucoup de conséquences sur le produit. C’est cela qui est formidable, on apprend toujours dans le miel. Il y a deux types : le nectar des fleurs (colza, sarazin, tilleul) et le mielat d’où par exemple on obtient le miel de sapin ». Quant à Elodie, elle est sans cesse en recherche de nouveaux produits : nougat, tartinade, beewrap, bougies de toutes sortes.

De notre correspondante Marie-Agnès Fontaine

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