Les pompiers en visite dans leur ancienne caserne
Urbanisme. Le bailleur social Hamaris a réalisé des travaux pour transformer en logements l’ancienne caserne des pompiers, rue du Souvenir Français. Avant la fin de ces derniers, les anciens locataires des lieux, les pompiers du Sdis, sont venus visiter les habitations.
Rachetée en 2016 par le bailleur social Hamaris, l’ancienne caserne des pompiers, située rue du Souvenir Français, a été transformée en résidence avec 14 logements.
Bien que la fin des travaux approche à grands pas, Hamaris a décidé de faire découvrir en avant-première les habitations aux pompiers du Sdis qui avaient travaillé là jusqu’en 2014.
De 1951 à 2014
Du coup, le lieutenant François Cousin, l’adjudant Francis Pruvot et la lieutenante Hélène Louvot ont visité les lieux avec Annabelle Légère, chargée d’opération, Roxane Réaux, responsable locations et Christophe Legros, directeur patrimoine de chez Hamaris. Le lieutenant et l’adjudant étaient présents dans cette caserne depuis 1981. La lieutenante arriva en 1999. Tous furent obligés de partir en 2014 suite au déménagement pour le Sdis 52 rue du Vieux Moulin. « Il ne faut pas oublier que la caserne a été créée en 1951, elle a vu passer beaucoup de monde », souligne François Cousin.
Il ajoute : « Nous devions partir, car elle était devenue trop petite par rapport à notre charge de travail, mais aussi parce que les camions étaient garés assez loin. Alors pour partir en intervention rapidement, ce n’était pas pratique. »
« Les travaux ont commencé en 2020. Malgré la crise sanitaire et les confinements, on a réussi à maintenir les délais », précise Christophe Legros. En tout, les appartements font entre 37 et 67m2, répartis entre huit T2 et six T3, accessibles aux personnes à mobilité réduite et répondant aux normes basse consommation. Ils auront aussi à disposition 14 garages.
Les pompiers emballés par le projet
Ce programme immobilier est estimé à 2 360 000 €, soit en moyenne 168 572 € par logement. « Pour que tout cela soit possible, nous avons élargies les parties communes de la structure, tout en gardant la charpente d’origine », poursuit-il.
La visite a commencé par le rez-de-chaussée où se trouvait auparavant le standard et une partie du garage. Elle s’est poursuivie dans les étages du bâtiment, où les pompiers disposaient de leurs bureaux, du réfectoire et de quelques chambres pour les nuits de garde. « La maison réservée pour le commandant de caserne sera détruite prochainement afin de créer d’autres garages », précise Annabelle Légère.
« C’est un projet original et beau car vous avez gardé les pierres apparentes. C’est sympathique de revoir les lieux et les changements qui ont été fait », souligne le lieutenant Cousin. « Nous ne voulions pas détruire mais rénover. Il ne manque plus que le nom pour cette résidence et on réfléchit à y glisser une référence aux pompiers », répond Christophe Legros.
Caroline M.Dermy