Les petites phrases de Jean Gachassin
En début de semaine, la Fédération française et son président,
Jean Gachassin, ont invité la presse à un repas placé sous le signe de la bonne humeur. Une discussion à bâtons rompus s’est instaurée entre le président et les journalistes présents. Extraits.
Qui pour succéder à Guy Forget ? «Il y a eu six candidatures spontanées. Nous allons rencontré tout le monde, mais nous allons également demander l’avis de Guy et des joueurs, car on ne veut pas se tromper et on veut quelqu’un qui fasse l’unanimité. On a le temps. Il ne faut pas se presser. De toute façon, on ne prendra pas la décision durant Roland-Garros. Pour avoir le nom du nouveau capitaine de l’équipe de France, il faudra donc attendre. Patience »
La favorite chez les dames. «Maria Sharapova. Elle n’a encore jamais gagné Roland-Garros. Elle joue bien et en plus elle est belle !»
Le tennis féminin français. «Il y a un gros travail à faire dans ce domaine et ce dès le plus jeune âge. Il n’est en effet pas normal que certains parents de jeunes joueuses pensent tennis du matin au soir. Ce n’est pas bon. Avec la Fédé et Arnaud (Di Pasquale), le capitaine des filles, il faut mettre en place un projet.»
L’extension du site Roland-Garros. «Le dossier avance, même s’il y a encore quelques choses à voir où à revoir, notamment avec les associations pour la protection de l’environnement. Les travaux (avec entre autres la destruction des courts N°2 et N°3, le déménagement du village) permettront, entre autres, aux spectateurs du court Philippe-Chatrier d’avoir plus de place, d’être mieux assis.»
Qui va gagner la finale du Top 14 de rugby. «C’est très difficile à dire. Mon cœur va vers le Stade Toulousain, plus proche de chez moi, mais depuis quelques temps, ce n’est plus le Stade que j’ai connu, c’est plus poussif. Quant à Toulon, à l’image de son président, il est capable de tout ! J’espère juste que je pourrais me rendre au Stade de France samedi, sachant que le match à lieu à 18 h, une heure peu habituelle. Il faudra que les filles fassent vite lors de la finale !»
Sa région. «Pendant la quinzaine, je fais une entorse à mes habitudes. Généralement, je suis à Bagnères de Bigorre tous les lundis et mardis, j’en ai besoin. En fonction de mon emploi du temps, je prends l’avion en fin de semaine et lorsque je suis chez moi, je prends une grande bouffée d’air frais pour le reste de la semaine !»
Yves Tainturier