Les Oscars sportifs 2023 sont là !
Après avoir effectué leur grand retour à la suite de la crise sanitaire, les Oscars Sportifs du jhm se sont tenus vendredi 23 février. En voici les lauréats.
Marie Rougetet (Dijon Université Club)
Originaire de Chalindrey, licenciée au DUC et spécialiste du lancer de marteau, Marie Rougetet a réussi une très belle année 2023. Elle a notamment décroché deux médailles : l’or aux championnats de France de Châteauroux, en cadettes, avec un jet à 64,4 m, et l’argent, à Maribor (Slovénie), au Festival olympique de la jeunesse européenne (JO des jeunes au niveau européen) avec un jet à 66,17 m.
La Haut-Marnaise a également réussi une performance de choix, au meeting de Troyes, avec un record personnel à 68,31 m, soit la 3e place française et la 4e mondiale, chez les cadettes.
Charles Milesi (Alpine)
Le natif de Haute-Marne, Charles Milesi, a pris part à sa 2e saison complète en championnat du monde d’endurance (WEC), en catégorie LMP2, chez Alpine, qui préparait son arrivée en catégorie reine.
L’exercice a été compliqué pour le Chaumontais d’origine, avec seulement un podium glané en sept manches (6 Heures de Monza). Mais les 24 Heures du Mans, qui fêtaient leur centenaire, a proposé un scénario digne des meilleurs films d’action : de la bagarre dans tous les sens, de la pluie et une possibilité de bien figurer pour Charles Milesi.
Lui et son équipe, partis derniers LMP2, ont opéré une remontée sensationnelle jusqu’en tête de course. La N°36 n’a pas été épargnée par quelques pépins en cours de route. Mais le Haut-Marnais de naissance a tout de même montré un rythme solide, jusqu’à une superbe 4e place LMP2. Cette année, il découvrira la catégorie reine (Hypercar), toujours chez Alpine.
Lily-Rose Bertrand (Joinville)
La jeune boxeuse Lily-Rose Bertrand est devenue championne de France de boxe éducative, en -55 kilos minimes, en 2023, avec trois succès de rang, à Temple-sur-Lot. Pour sa troisième saison de boxe, la Joinvilloise, entraînée par Frédéric Laurain, est cette année en quart de finale, en amateure cadettes -57 kg. Dans le Pas-de-Calais, le 17 février, elle a terminé avec la médaille de bronze.
« C’est une grande sportive, jamais loin de la salle de sport et une bonne compétitrice », explique son coach, ravi de la progression de sa protégée née en 2009. Boxant régulièrement avec la professionnelle Marlène Lenfant, Lily-Rose a plusieurs qualités.
« Elle est très technique, et elle comprend vite les forces et faiblesses des adversaires. C’est vraiment plaisant de l’avoir à l’entraînement car elle se donne toujours à fond », conclut Frédéric Laurain, qui ne tarit pas d’éloges sur sa boxeuse pleine d’avenir.
Equipe U21 (Pagaie wasseyenne)
Habitués aux joutes de kayak-polo, les pensionnaires de la pagaie wasseyenne ont découvert, depuis cinq ans maintenant, le dragon boat. Une discipline dont les championnats de France ont été organisés par le club de Wassy, les 30 octobre et 1er novembre 2023, sur le Lac du Der.
Une compétition qui a notamment souri aux jeunes U21 du club organisateur, avec deux médailles d’argent à la clé : sur 200 m et 500 m, ainsi qu’une quatrième place sur 2 000 m.
Embarcation imposante manipulée par dix pagayeurs, un barreur et… un “tambour”, le dragon boat nécessite une grande coordination, de la puissance et du “cardio”. Agés de 15 à 21 ans, les Wasseyens avaient, pour la première fois, réussi à former un équipage intégralement composé de membres du club.
Une belle réussite pour un collectif dont les études (lycéennes ou universitaires) ne permettent pas toujours des séances d’entraînement régulières.
Axel Gobillot (VTT fun Club)
Axel Gobillot est un jeune cycliste haut-marnais qui monte. Après sa très belle 3e place en 2022 au Roc d’Azur, la Mecque du VTT, Axel, qui n’est que cadet, s’est distingué en 2023 en remportant le Trophée régional des jeunes vététistes à Fumay dans la catégorie trial.
Aussi à l’aise sur un VTT, sur un vélo de route ou un vélo de cylo-cross, l’ancien sociétaire du Vélo club Montigny Roue, qui migrait à la fin de l’année au VTT Fun club a réalisé deux Top 10 lors des manches coupe de France de cyclo-cross. L’avenir lui appartient.
Alix Bernard (Ecurie du Vieux Moulin à Choignes)
En août, lors du championnat national jeunes chevaux, à Fontainebleau, Alix Bernard, sur Lancelot de Buez, un Hongre de 6 ans, né aux Tanneries de Chaumont, est devenue championne de France. Face à 131 cavaliers, la Haut-Marnaise, qui pratique l’équitation depuis l’âge de six ans, a terminé première à l’épreuve de vitesse attribuant l’ordre de passage lors de la finale.
Une finale remportée au terme d’un parcours sans faute, pour le plus grand plaisir de la cavalière, mais également de son entraîneur, Robin Gitton, et de sa coach mentale, pour la gestion du stress, surtout lorsque l’on est la dernière à passer.
Vincent Henry (Joinville)
Le Joinvillois Vincent Henry, qui s’est mis en 2013, à l’escrime en fauteuil, a été sacré champion de France au fleuret, en Nationale 2, en juin dernier, à Sarrebourg. Le Nord Haut-Marnais, président du club joinvillois, pratique les trois armes et a été sacré à l’épée, au fleuret et au sabre, lors des championnats Grand Est, en 2023.
Egalement troisième en championnat de France, en N2, au sabre, et en bronze sur la coupe de France, à l’épée, Vincent Henry a réussi une belle saison. Ce dernier a stoppé sa carrière internationale en novembre 2022 par choix.
En effet, il ne souhaitait pas faire le long processus de sélection pour Paris 2024 et il a décidé de se concentrer sur d’autres objectifs nationaux et régionaux. S’entraînant deux à quatre fois par semaine, Vincent Henry est multi-casquettes.
Chaumont FC
Après notamment deux qualifications à l’extérieur, aux tirs au but, les hommes de Simon Girault, dernière formation de Haute-Marne encore qualifiée, ont validé leur billet pour le 7e tour de la coupe de France. Au tirage au sort, les Chaumontais, qui évoluent en Régional 1, ont hérité de l’USL Dunkerque, pensionnaire de Ligue 2.
Dans l’obligation de limiter le nombre des places, 1 800 privilégiés ont assister à la rencontre, le samedi 18 novembre, au stade Georges-Dodin de Chaumont. Flavien Job et ses partenaires ont longtemps rivalisé avec les professionnels de Ligue 2, pour finalement s’incliner sur le plus petit des scores (1-0) quittant la compétition la tête haute.
Equipe UNSS de La Rochotte
Elles ont entre 14 et 15 ans et ont brillé lors des derniers championnats de France UNSS à Six-fours-les-Plages (Var), au milieu du mois de mai. Lola Puchly, Margot Schafer, Estelle Auclair et Marieke Ouliac sont montées sur la troisième marche du podium pour une médaille de bronze méritée, au cours d’une journée parfaitement négociée.
Alors que les filles enchaînaient les agrès sans la moindre faute, elles gagnaient haut la main leur pari de voir plus haut que la septième place obtenue l’année précédente.
Parfaitement guidée par leur professeur Géraldine Pernot, elles ont su allier une extrême rigueur à la précision nécessaire pour décrocher une médaille. Le quatuor était accompagné d’Adèle Schmitt qui, elle, a profité de l’occasion pour ajouter un autre résultat probant : la validation au niveau national de sa fonction de juge : carton plein pour La Rochotte !
Tanguy Thomas (Sélestat)
Le Fronclois Tanguy Thomas. est passé professionnel chez les Alsaciens de Sélestat, qui évoluaient alors en Proligue (2e division). Une finale de dingue face à Cherbourg lui a ouvert les portes de la Starligue, l’échelon suprême en France.
Bien sûr, le niveau allait être tout autre qu’en Proligue. Mais cela n’a pas empêché Tanguy Thomas et ses équipiers de s’imposer. Ils ont remporté leur première victoire à Limoges (29-31), qu’ils ont aussi battus, à domicile, au retour.
Tanguy Thomas, à titre individuel, a pu faire parler sa puissance depuis son aile gauche, en inscrivant 38 buts au total sur toute la saison.
Les Sélestadiens, avec cinq victoires et un match nul, sont redescendus en Proligue cette année.
Antoine Detourbet (Langres)
Il avait préparé le premier rallye-raid moto de sa vie avec du temps, de la patience et des moyens enfin réunis. Le Sud Haut-Marnais Antoine Detourbet a pris part au Tuareg Rally, dans l’Est du Maroc, en mars 2023. La catégorie Expert, un échelon en dessous des Pro, lui a semble t-il réussi…
Sauf sur la première étape, où il s’est trompé dans sa navigation ! Puis il a remporté toutes les autres spéciales dans sa catégorie, jusqu’à la fin de la course !
Sa pénalité subie en début d’épreuve l’a empêché de remporter le rallye (avec quatre heures d’avance si elle n’avait pas eu lieu). Mais la démonstration était faite : il est bel et bien fait pour ça. La preuve : il s’est offert un autre podium, début janvier, sur l’Africa Eco Race, avec une 15e place générale en catégorie moto. Quelle histoire !
Jérôme Wolf (Langres natation)
Jérôme Wolf, licencié au club de natation de Langres, est un spécialiste de l’apnée, une discipline méconnue du grand public. Aux championnats du monde d’apnée disputés au Koweit, le Langrois s’est distingué sous les couleurs de l’équipe de France en obtenant deux Top 10 dans les épreuves speed, à savoir le 4 x 50 m et le 8 x 50 m.
Pas mal pour une première à ce niveau, surtout que la compétition était assez relevée avec l’intégration de la Russie dans la péninsule arabique. Educateur sportif à Aqualangres, Jérôme Wolf a dans le viseur, cette année, la qualification pour les prochains Mondiaux, lui qui souhaite se rapprocher des tous meilleurs apnéistes. Le week-end dernier, Jérôme Wolf en a profité pour faire tomber le record de France en apnée indoor, lors de la 4e manche de coupe de France, à Aix en Provence. Le langrois est loin d’avoir dit son dernier mot.
Mika Gérardot (Rumilly)
Si jeune et déjà couvert d’or. Mika Gérardot n’a en effet que 14 ans, mais son talent ne semble avoir de limites. Après avoir récolté plusieurs titres de champion (circuit national jeune par équipes, championnat de France de triplettes), le jeune bouliste a remporté cette année le mondial par équipes des jeunes.
Un moment marquant pour Mika, lui qui « était rempli de bonheur et de joie au moment de la Marseillaise », affirme sa mère. Véritable couteau suisse au sein de ses équipes, le tireur impressionne boule en main, à tel point qu’il est dans la pré-sélection de l’équipe de France 2024. « Ce ne sera pas simple, mais il croît en ses chances. Depuis qu’il a été convié aux tests pour intégré l’équipe faite de douze membres, il ne pense qu’à ça. C’est son objectif pour cette année », affirme sa mère.
ECAC (rugby à cinq)
Tout le monde connaît le rugby à XV, mais un peu moins le rugby à cinq, appelé aussi rugby touché. Le club préfectoral est tombé dans la marmite lors de la saison 2015/2016 . En 2023, les troupes de Pierre Bader se sont bien comportées puisqu’ils ont décroché le titre de champion du Grand Est dans la catégorie mixte.
Une performance qui leur a permis de se qualifier pour les finales nationales disputées à Tours. Opposés à de grosses armadas, les Chaumontais se sont classés seizièmes. Une belle expérience pour la section rugby à cinq de l’ECAC.
Les filles du COSD-TCB
Les Bragardes sont parvenues à retrouver la Nationale 3 par équipes. En effet, Carmelle Vial, Lola Voilquin, Clara Bellussi et Knesiya Yersh ont été sacrées, mi-juin, à Strasbourg. Elles ont successivement éliminé le TC Reims (6-0), puis le TC Strasbourg (4-0). Pour les filles, dont plusieurs ont été formées au club, c’est un retour en Nationale après une dizaine d’années d’absence. Avec, au final, 42 matches dans le Critérium de printemps, pour deux points perdus !
Le rendez-vous est pris à partir du 28 avril, avec des matches contre Maisons-Alfort, Logjumeau ou encore Sarreguemines. Avec trois étrangères qui tourneront sur les matches et les “locales” (Carmelle Vial, en fonction de son retour des Etats-Unis, Clara Bellussi, Lola Voilquin, Alexandra Hofmann et Juliette Simonnin).
Frédéric Hossan (Chevillon)
Fils de tireur, Frédéric Hossan a grandi au milieu des stands de tir. Aujourd’hui âgé de 52 ans, les armes ne semblent plus avoir de secrets pour lui. Passionné d’armes anciennes, c’est avec celles-ci qu’il se spécialise. Véritable puriste, c’est lui qui prépare tout son matériel avant chaque concours. Que ce soit dans l’assemblage de l’arme, jusqu’à la confection des balles, il inspecte tout.
Cette grande connaissance des armes anciennes, couplée à l’expérience acquise depuis ses 14 ans, font de lui un véritable as. Il pratique dans dix disciplines, mais c’est dans deux d’entre elles qu’il obtient le titre de champion de France : tir au pistolet à mèche d’origine (25 m) et à la carabine à silex (100 m). Ses prouesses lui ont permis d’entrer dans l’équipe de France de tir à armes anciennes. Une véritable consécration pour le Bragard qui ambitionne de conserver ses titres pour la saison 2024.
Jean-Luc Chevillon (Eclaron)
Sur le pas de tir depuis 11 ans, le tir à l’arc n’a plus de mystère pour lui. Jean-Luc Chevillon, tireur de 56 ans, a su saisir sa chance pour devenir champion de France Bersault 2023. Excellant en intérieur comme en extérieur, c’est en plein air et sur une distance de 50 m qu’il décroche ce titre.
Lui qui ne visait pas la gagne cette année, il avoue avoir été « agréablement surpris » au moment où le verdict tombe : « la saison passée, ce titre était un objectif et je m’étais m’y trop de pression. Cette année, avec une préparation compliquée, j’y suis allé détendu et ça a payé ».
Un moment de grâce, au milieu d’une saison entachée par des perturbations inattendues. Pour la saison 2024, il a par ailleurs pris la décision de limiter ses charges d’entraînement, notamment en abandonnant la saison en intérieur, afin de se concentrer au mieux sur la défense de son titre.
Maëlis Balland (Langres triathlon)
C’est à Saulxures-sur-Moselotte (Vosges), avec une 7e place chez les cadettes, que la Langroise Maëlis Balland a validé son billet pour les championnats de France jeunes, en juin, à Gravelines. Pour cette compétition, Laurent Cornuel, son entraîneur, avait annoncé un top 10. Bien vu !
Maëlis Balland, qui s’entraîne au Creps de Reims, 10e la saison dernière chez les minimes, a cette fois terminé 8e chez les cadettes. La Langroise, qui a fait de gros progrès en natation, a réalisé une très grosse course à pied et a parfaitement géré la partie vélo.
Lucas Desmaret (Saint-Dizier twirling)
Après quelques saisons passées à l’athéltisme, c’était devenu une évidence pour Lucas Desmaret qui, en voyant sa sœur pratiquer le twirling bâton, a eu envie de la rejoindre.
Un “sport de filles” auraient dit beaucoup, le jeune Bragard allait prouver qu’il n’en était rien. Très vite, le Haut-Marnais se faisait remarquer dans son club de Saint-Dizier, où sa dextérité et sa maîtrise faisaient merveille. Il lui fallait désormais prouver que cette passion pouvait se transformer concrètement en podiums et médailles…
Et si possible au plus haut niveau. C’est à Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) que le prodige donne rendez-vous à ses supporters, le dimanche 11 juin, pour la finale des championnats de France de Nationale 1.
Programmé au tout début du programme et exécutant un superbe passage, le Bragard devait ensuite attendre l’enchaînement de tous ses concurrents. Une patience semée de stress mais finalement récompensée par une superbe médaille de bronze. Lucas l’a promis : il ne s’arrêtera pas là !
Aymeric Pelvet (Tours VB)
Pur produit du Chaumont VB 52 Haute-Marne, Aymeric Pelvet, depuis quatre saisons désormais, a rejoint l’un des clubs les plus prestigieux du championnat de France : Tours. Remarqué par l’ex-Chaumontais Thomas Royer, entraîneur de la réserve tourangelle et coach-adjoint de l’équipe fanion, le jeune réceptionneur/attaquant, à l’époque, faisait les beaux jours de la deuxième équipe chaumontaise en Nationale 3.
Convaincu de faire le grand saut pour rejoindre, dans un premier temps, la N2 du TVB, il est rapidement intégré à la liste des joueurs composant l’équipe “pro”. Malgré, il est vrai, un temps de jeu très limité sur les terrains de première division ou d’Europe, le désormais « deuxième libéro” de Tours est de toutes les aventures, qui l’ont notamment mené vers un “triplé” en 2023 : Coupe de France, championnat et Supercoupe.
Les Oscars d’honneur
1. Escalade : Flavy Cohaut tutoie les sommets
Médaillée de bronze aux championnats de France de blocs, victorieuse de deux manches de coupe d’Europe à Chamonix et Liébana (Espagne) et sur le podium (3e) de la coupe du monde à Prague, la Chaumontaise Flavy Cohaut a réalisé des performances impressionnantes en 2023. Que du bonheur pour la protégée d’Eric Bourson.
L’année 2023 aura été faste pour la grimpeuse de Génération roc. Agée de 22 ans, la protégée d’Eric Bourson a brillé, que ce soit sur le plan hexagonal, qu’européen et mondial.
Médaillée de bronze aux championnats de France seniors de blocs à Valence, le 28 février 2023, derrière Selma Elhadj Mimoune et Oriane Bertone, qui est qualifiée pour les Jeux olympiques de Paris 2024, Flavy Cohaut est montée en puissance au fil des mois.
Pour preuve, en avril, elle s’adjugeait la médaille d’or lors de la manche de coupe d’Europe de Chambéry. Bis repetita, puisque le mois suivant, la sociétaire de Génération roc réitérait la prouesse en s’adjugeant la manche de Liébana, en Espagne. La suite de sa saison se passait tout aussi bien avec une seconde place décrochée à Loverval, en Belgique.
Avec de tels résultats sur la scène européenne, Flavy était logiquement sélectionnée en équipe de France pour prendre part à une manche de coupe du monde dans la capitale tchèque de Prague. Pour sa 13e coupe du monde, la Chaumontaise n’allait pas trembler.
Lors des qualifications, Flavy Cohaut, malgré des erreurs, parvenait à se qualifier pour la demi-finale en terminant à la 19e place. Alors qu’elle n’avait rien à perdre, la grimpeuse préfectorale remontait au classement en se qualifiant en 3e position pour la finale. Une place qu’elle ne quittera pas, s’octroyant ainsi une belle médaille de bronze à Prague.
Flavy toute proche de la finale aux Mondiaux de Berne
La saison était loin d’être finie pour la sociétaire de Génération roc qui disputait, à Berne, en Suisse, ses premiers championnats du monde de blocs. Malgré la fatigue accumulée les derniers mois, Flavy Cohaut se distinguait encore en se classant neuvième. La médaillée de bronze de Prague a raté d’un cheveu sa qualification pour la finale mondiale. En effet, cela s’est joué à une zone. Autant dire presque rien.
Avec de tels résultats, la Chaumontaise peut être fière de ses résultats en 2023. Si elle ne sera pas de la partie à Paris au mois d’août prochain, pour les Jeux olympiques, Flavy Cohaut a désormais le regard fixé sur les Jeux de Los Angeles, en 2028. Mais avant cela, 2024 sonne l’année de la confirmation pour la Chaumontaise qui va tenter de faire aussi bien voire mieux. Flavy est une championne qui ne se repose pas sur ses lauriers.
Romain Randoing
2. Haltéro : Brandon Vautard dans la course aux Jeux
L’année 2023 a sonné comme un compte à rebours pour le Langrois Brandon Vautard. Le pensionnaire du Langres Haltérophilie s’était offert une superbe médaille de bronze au Grand Prix de la Havane (Cuba), en juin, qui confirmait ses bonnes dispositions en équipe de France.
Sa 15e place des Mondiaux de Riyad (Arabie Saoudite), en septembre, l’a maintenu dans la course olympique, avec en prime une 5e place à l’épaulé-jeté. Pas encore suffisant pour intégrer le Top 10 mondial, qui ouvre les portes vers les Jeux.
La première grosse performance de l’année 2024 arrivait fin janvier, à Luxeuil, lorsque Brandon Vautard a tiré en compétition nationale, pour s’entraîner. Il s’est offert le record de France de l’épaulé-jeté (207 kg), avant de récidiver lors de l’Euro en Bulgarie (210 kg), en février. Place aux Mondiaux, pour l’ultime juge de paix pour Paris 2024.
B. D.
3. Judo : L’exploit de Mélanie Legoux-Clément !
La Marnavalaise Mélanie Legoux-Clément est devenue, samedi 18 novembre 2023, championne de France 1re Division pour la troisième fois, en -48 kilos.
A Caen, les combats se sont bien enchaînés, notamment le premier tour contre une cliente, Manon Urdiales, championne de France il y a deux ans. La demi-finale contre Mathilde Gilly s’est jouée aux pénalités, dans un duel tactique.
En finale, contre la jeune pensionnaire de l’INSEP, Anaïs Perrot, le combat a tourné court, avec une action interdite sur le coude de la Marnavalaise qui s’est trouvé en hyper-extension. L’Orléanaise a été logiquement disqualifiée.
« Le geste de mon adversaire (Anaïs Perrot) est interdit, car cela entraîne une extension de mon coude. Elle fait une action debout et elle appuie avec son corps sur mon coude », explique la Marnavalaise, qui a donné naissance, en juin, à un petit Enzo. Un changement de vie pour une athlète de haut niveau toute proche d’aller aux derniers Jeux olympiques, à Tokyo, en 2021
En revanche, au tournoi de Paris, où elle est déjà montée sur le podium deux fois, la Marnavalaise s’est inclinée d’entrée contre une cliente, la Serbe Nikolic.
Nicolas Chapon
n.chapon@jhm.fr
Le Top 10 de la rédaction et l’avis du public
1. Escalade : Flavy Cohaut 9e aux Mondiaux de Berne.
2. Haltérophilie : Brandon Vautard 15e aux championnats du monde à Riyad (Arabie Saoudite).
3. Judo : Mélanie Legoux-Clément championne de France des moins de 48 kg.
4. Natation : Jérôme Wolf a fait deux “Top 10” aux championnats du monde d’apnée (9e au 4×50 m et 8e aux 8×50 m).
5. Automobile : Charles Milési, 4e aux 24 h du Mans des LMP2, sur Alpine.
6. Volley-ball : Le Chaumont VB 52 HM, finaliste du championnat de France et de la Supercoupe.
7. Boxe : Clothilde Del-Ben championne de France des coqs.
8. Pétanque : Mika Gérardot champion de France des clubs cadets.
9. Athlétisme : Marie Rougetet championne de France cadettes du lancer de marteau.
10. Football : Le Chaumont FC est éliminé au 7e tour de la coupe de France face à Dunkerque (Ligue 2).
*En gras, la sélection du public.