Les Nouvelles du Triangle
Bar-le-Duc
Une nouvelle IRM ultramoderne. Le Centre hospitalier de Bar-le-Duc s’est doté d’une IRM dernière génération qui a été inaugurée la semaine dernière. Appuyée par l’intelligence artificielle, elle permet d’obtenir des images de très haute définition, et permet des examens plus rapides pour les patients grâce à une sensibilité plus poussée, décrivent nos confrères de l’Est républicain. Un confort supplémentaire est également apporté. Un investissement de 1,2 million d’euros – partagé à parts égales entre public et privé – qui complète le scanner installé au mois de juin.
La dure réalité de la précarité. Vendredi dernier, une table-ronde sur la précarité était organisée à l’initiative du Secours catholique. Sur les thématiques liées aux ressources, à l’isolement, au regard des autres et aux démarches administratives, les personnes précaires du territoire étaient invitées à partager leurs difficultés du quotidien. En sachant que le revenu médian d’une personne qui pousse les portes du Secours catholique est de 538 €, comme l’ont chiffré nos confrères de l’Est républicain. Après les témoignages et problématiques évoquées, l’échange s’est poursuivi par des éléments de réponse sur les leviers déjà existants en France, ou des propositions d’amélioration. Au total, 113 familles sont aidées par le Secours catholique de Bar-le-Duc.
Des mobilisations suivies. Ce week-end à Bar-le-Duc a été marqué par deux manifestations citoyennes où le public a répondu présent. Samedi 11 novembre tout d’abord, pour le 105e anniversaire de l’Armistice, avec une présence massive de jeunes, comme ceux de l’école Poincaré qui vendaient des Bleuets de France. Le lendemain matin, ils étaient une centaine à dire « non » à l’antisémitisme et à rappeler leur attachement aux trois fondements de la République : liberté, égalité, fraternité. Une dizaine de maires du territoire – de toutes couleurs politiques – étaient présents.
Vitry-le-François
Le service des urgences menacé ou non, telle est la question. C’est sur la foire Saint-Martin qu’elle a décidé de faire entendre sa voix. Vendredi 10 novembre, l’équipe municipale vitryate a appelé les passants à signer une pétition pour protester contre ce qu’elle associe à une mise en danger du service d’urgences de son hôpital – service devant faire l’objet de rénovations depuis 2017, mais pour l’heure encore dans son jus. « Pire que de ne pas tendre vers le rafraîchissement des urgences, on se dirige vers une mutualisation des équipes à Saint-Dizier. C’est une escroquerie », lâche Jean-Pierre Bouquet, le maire, dans les colonnes de L’Union. Une affirmation contestée par Jérôme Goemine, président du Groupement hospitalier de territoire. « Cet été, il a fallu mobiliser du personnel du CH de Saint-Dizier pour venir en aide à celui de Vitry qui connaît une pénurie. C’est une démarche qui se fait partout, mais qui a pu être perçue comme une volonté de regrouper les services, notamment quand on sait que la clinique de Saint-Dizier vit une période de redressement judiciaire », explique-t-il à nos confrères de L’Union. « Comme vu pendant la réunion, ces difficultés ne déboucheront pas sur une suppression de services à Vitry-le-François ». Ce conseil extraordinaire organisé, jeudi 16 novembre, a également débouché sur la validation à l’unanimité de la rénovation des urgences. Toutefois, pas de quoi rassurer les élus municipaux suspectant le GHT de laisser volontairement dépérir le service afin de pouvoir favoriser leur regroupement.