Les nombreux chantiers de la CCAVM pour les mois à venir
Président de la communauté de communes Auberive-Vingeanne Montsaugeonnais depuis 2020, Laurent Aubertot fait le point sur les différents dossiers qui vont animer les prochains mois de l’intercommunalité.
« Comme bon nombre d’intercommunalités nous sommes confrontés à la problématique des finances ». Lorsqu’on lui pose la question sur comment il voit les prochains mois de l’Epci qu’il dirige, Laurent Aubertot est lucide sur les difficultés de la CCAVM au niveau budgétaire. Le président de l’intercommunalité n’élude pas le fait que « des choix vont devoir être faits et cela passera en premier lieu par le potentiel retour aux communes de la contingence du Sdis, qui représente pour la CCAVM une facture de 280000 € ». Loin d’être une paille aux vues des contraintes budgétaires de l’intercommunalité qui compte moins de 10000 habitants.
Autre dossier qui va s’imposer au président de l’exécutif intercommunal, la nécessité de renforcer les effectifs de l’intercommunalité. « Une directrice générale des services, Delphine Rondot, va prochainement nous rejoindre même si la date précise de son arrivée n’est pas encore calée », explique Laurent Aubertot qui ajoute qu’après l’arrivée de cette personne, « il manquera encore trois à quatre équivalent temps plein dans nos effectifs et l’une des missions de la DGS sera de compléter l’équipe ». La nouvelle directrice qui était jusqu’à présent principal du collège de Chalindrey va, selon Laurent Aubertot « apporter son expérience dans le management humain et des dossiers même si ce sera un nouveau poste ».
Carte scolaire et santé, deux épines à gérer
Au-delà des finances et de la gestion des équipes, le président de la CCAVM sait que deux gros dossiers vont revenir durant les mois à venir. En premier lieu, il s’agira de la question des écoles sur le territoire. Alors qu’une classe est actuellement menacée à Prauthoy, Laurent Aubertot sait d’ores et déjà que cette question va revenir lors des prochaines années. « Nous sommes dans ce que l’on appelle l’hyper-ruralité et il faut parvenir à faire comprendre à l’Eudcation nationale ne peut pas traiter nos écoles comme elle le fait sur d’autres territoires », souligne l’élu.
Autre service public qui occupe les pensées du président de l’intercommunalité, la santé et plus précisément l’offre de soins. « A titre personnel et je pense que je ne suis pas le seul, je me battrai jusqu’au bout pour faire entendre raison à l’ARS Grand-Est », martèle Laurent Aubertot pour qui « le projet d’Egalité santé est le seul pouvant rendre pérenne les trois établissements de la 1re circonscription ».