Les nichoirs en argile à l’honneur à Soulaines
A l’occasion du 25e anniversaire de la Ligue de protection des oiseaux, la LPO Champagne-Ardenne organisait, mi-février, un atelier pour la réalisation de nichoirs en argile. (Galerie photos)
Pour tendre vers un équilibre dans les jardins, il est indispensable d’attirer les oiseaux. Ils vont contribuer à réguler la population d’insectes, de larves et mollusques en tous genres. La pression humaine sur l’habitat des oiseaux est forte dans notre environnement.
Devant la disparition progressive des sites potentiels de nidification, la pose de nichoirs se révèle souvent être une aide précieuse pour les oiseaux sauvages.
C’est dans cette démarche, à l’occasion de son 25e anniversaire, que la Ligue de protection des oiseaux Champagne-Ardenne (LPO) organisait un stage consacré à la réalisation de nichoirs en terre qui s’est déroulé à la poterie-tuilerie de Soulaines-Dhuys. Les instigateurs de cet atelier ont fait appel aux compétences d’Edith et Jean-Marie Royer qui perpétuent, depuis cinq générations, un savoir-faire ancestral relativement au travail de l’argile.
Avant de s’atteler à la production, la vingtaine de participants a pu visiter ce véritable musée vivant et s’enquérir du processus de fabrication depuis l’extraction de l’argile jusqu’à la cuisson dans l’imposant four qui nécessite neuf jours et neuf nuits de surveillance.
Après la visite et avoir retroussé les manches, les participants se sont ensuite appliqués à pétrir la terre à partir des formes préparées par Edith, pour donner libre cours à leur imagination et à leur sens artistique.
Le résultat final est particulièrement probant. Placés au séchoir, les nichoirs seront prochainement finalisés à la cuisson avant d’être installés par leurs concepteurs juste à point pour la prochaine saison de nidification.
Président la LPO Champagne-Ardenne et à l’initiative de ce projet, Etienne Clément a prodigué quelques conseils d’installation et de nettoyage aux participants sensibles à la préservation des espèces qui fréquentent leur environnement naturel.
Victime de son succès, cet atelier est appelé à se reproduire à l’avenir puisqu’une trentaine de personnes sont d’ores et déjà sur les rangs pour profiter des prochaines éditions.
De notre correspondant André Michel