Les murs ont la parole. Un (autre) esprit libre
Ce dimanche 22 mai, allons rencontrer un esprit libre, qui tout comme Diderot, a vécu ses premières années dans la cité perchée. Rencontre avec Jeanne Mance…
Sa statue se dresse fièrement face à la cathédrale de Langres, au coeur de sa ville natale. Elle, c’est Jeanne Mance, qui sous le ciseau du sculpteur Jean Cardot, fut immortalisée le 5 mai 1968. Sa statue est placée à l’endroit où se dressait autrefois l’église Saint-Pierre-Saint-Paul où elle fut baptisée et, plus précisément, à l’emplacement même des fonds baptismaux. Pour comprendre pourquoi de tels honneurs, remontons le fil du temps…
Jeanne naît à Langres le 12 novembre 1606. La maison familiale se situe au 11 rue Barbier d’Aucourt (à l’époque rue de l’Homme sauvage). Deuxième d’une famille de douze enfants, elle se consacre entièrement à sa famille pour suppléer une mère trop tôt disparue. Pendant ses années langroises, elle se dévoue à ses compatriotes, dans un contexte troublé de guerre (de Trente ans), de peste (5 500 victimes à Langres et aux alentours) et de misère ravageant le pays de Langres.
Dotée d’un esprit que l’on devine obstiné, énergique et attentionné, elle ne songe ni à se marier, ni à entrer au couvent.
Au contact des Jésuites et des premiers missionnaires français d’Amérique du nord, elle part de sa ville natale le 30 mai 1640, pour répondre à un appel à la mission…
La suite dimanche prochain.
(Source Service patrimoine – Pays d’art et d’histoire)