Les mésaventures d’un usager ferroviaire
Le voyageur Olivier Dumont nous a envoyé cette expérience déplaisante survenue le dernier trimestre 2021 alors qu’il arrivait en gare de Langres.
« Arrivé à la gare par temps de grande pluie et de bourrasques, je vois un panneau à l’extérieur de la gare avec des numéros de téléphones de taxis. J’ai utilisé tous les numéros de portables et fixes, cinq à six de mémoire. Des numéros inexistants, et/ou des taxis retenus. Pas de taxis disponibles avant un retour de Dijon pour le meilleur des cas…
Je me décide donc (sans parapluie) à me rendre au centre-ville. Le GPS m’indique un chemin charmant à pied, en plein été sûrement, formé d’herbe et de terre qui monte à pique au milieu de nulle part, à ma droite à un moment des bâtiments d’habitations militaires, ai traversé un petit pont de bois très usagé glissant, des vieux caddies de magasin sont abandonnés. Un “no man’s land” un peu flippant. J’arrive au bout de ce chemin à la civilisation, à côté d’une station de lavage, les chaussures recouvertes de boue, trempé. Je ne suis pas arrivé.
Toujours sans aucune signalétique depuis la gare pour accéder à la ville à pied, je longe sur les indications du GPS, à gauche, un boulevard circulaire, je passe devant un collège, un lycée, puis sous un pont, et je monte en direction de Langres un bon raidillon mais nous sommes à Langres donc OK. J’arrive enfin à mon rendez-vous au centre-ville détrempé et très en retard. »