Les mêmes vœux – L’édito de Christophe Bonnefoy
Le dernier jour de l’année, son ultime minute et les quelques secondes qui lancent la suivante sont traditionnellement l’occasion rêvée de souhaiter à sa famille et aux amis tout ce qu’il y a de meilleur.
En ce 31 décembre 2021, il est fort probable qu’on fasse un copier-coller des vœux du 31 décembre 2020. Plein de bonnes choses – des sous évidemment et des tonnes de projets – mais surtout la santé. Foutu virus. Et on émettra surtout le souhait de ne pas avoir à ressortir les mêmes phrases dans 365 jours. Masqué, encore. On aura ainsi retenu de cette année pourrie cette sorte de yo-yo psychologique qui finit par sérieusement nous user. Ces restrictions qui n’ont plus de sens que celui de l’instant. Ce vaccin qu’on espérait nous aider à sortir comme par miracle de la pandémie. Et finalement, l’éternel recommencement.
Tiens, d’ailleurs, évoquer la pandémie, les malades, mais aussi le mal-être des personnels soignants ne doit pas non plus nous faire oublier que les hôpitaux n’accueillent pas que des humains attaqués par un certain Omicron ou son frère Delta. Les personnels de santé, sous très forte pression, ont aussi à sauver d’autres vies. A traiter d’autres pathologies, pas moins importantes. Personne ne doit oublier, ni ces infirmières et médecins à bout, ni ces personnes atteintes d’autres maux.
Que se souhaiter, donc, pour 2022 ? Surtout la santé. Surtout l’espoir. Surtout, conserver l’envie de croire que dans quelques semaines, quelques mois, tout ira mieux. Et le reste viendra avec…