Les Masters de l’Est, contre vents et marées
PÊCHE. La quatorzième édition des Masters de l’Est a débuté hier et se poursuit ce dimanche, sur quatre cours d’eau différents. Une édition marquée par la plus faible participation de son histoire. Toutefois, les organisateurs ne comptent pas baisser les bras.
On dit souvent que “les jours se suivent mais ne se ressemblent pas“ ; c’est aussi vrai pour les années. En 2021, la treizième édition des Masters de l’Est était menacée jusqu’au bout, en raison des inondations du 15 juillet. Les différents cours d’eau étant très hauts, comme l’étang de Valcourt qui avait pris un mètre de hauteur, l’espace d’une journée.
Quatorzième édition
Samedi 16 juillet 2022, pour la quatorzième édition de cette compétition de pêche, le contexte est bien différent. Place à la sécheresse ! Ce qui n’a toutefois pas de grande conséquence sur les Masters de l’Est : « La chaleur accrue pourrait modifier le comportement alimentaire des carpes à certains moments », souligne, au conditionnel, Alexandre Rondeaux. Ce dernier est à l’origine de la naissance de la compétition, avec Olivier Wimmer. Un duo qui chapeaute toujours l’organisation de cet événement.
Evénement sur lequel sont mobilisés – en amont et les jours J – une douzaine de bénévoles. « Sur chaque site, nous avons un commissaire. Il est présent à l’amorçage, donne le signal sonore, prévient pour les cinq dernières minutes, s’occupe de l’accueil… Il s’assure que tout se passe bien sur place », explique Alexandre Rondeaux. D’autres sont présents à la salle du Palace où se déroule notamment le partage d’un repas, le samedi soir. Premier moment de convivialité depuis trois ans.
Vingt-quatre équipes
Cette année, 24 équipes sont inscrites. Un chèque de 2 700 € sera remis ce dimanche à l’équipe gagnante. Si les six premières équipes auront une enveloppe, les autres sont sûres de repartir au moins avec un lot. Chaque pêcheur est alors réparti sur les quatre points d’eau, les mêmes que l’an passé : l’étang de Valcourt, le canal à Sapignicourt, le carpodrome de Matignicourt-Goncourt et l’étang d’Orconte. Pour faire le meilleur résultat possible, les participants disposent de cinq heures, avec « une pause fraîcheur, de 12 h à 12 h 15 ».
Vingt-quatre équipes, le record historique de la plus faible participation. Alexandre Rondeaux avance plusieurs facteurs : « La hausse du coût de la vie, entre les kilomètres à parcourir et le prix des appâts, certains ont fait des choix. Et le décalage de l’encaissement de la dotation joue également. » Depuis trois ans, la subvention accordée par la Ville de Saint-Dizier n’est encaissée par les organisateurs que fin décembre, plus de cinq mois après le concours. De ce fait, « on navigue à vue dans le budget ». Conséquence, l’idée d’investir l’étang de la Ballastière est tombée à l’eau. Mais pas question de baisser les bras pour autant.
Seconde journée des Masters de l’Est, de 10 h à 15 h, aux quatre points d’eau cités précédemment.
Louis Vanthournout