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Les jours raccourcissent... et voilà l’humeur maussade : gare à la dépression saisonnière

Les jours raccourcissent… et voilà l’humeur maussade : gare à la dépression saisonnière

Les jours raccourcissent... et voilà l’humeur maussade : gare à la dépression saisonnière
Si la dépression saisonnière est un phénomène courant, il faut toutefois veiller à ce qu’elle ne dure pas.

Les Canadiens se sont beaucoup penchés sur la « dépression saisonnière », qui peut nous guetter quand les jours raccourcissent nettement. À défaut de « dépression » à proprement parler, nous pouvons être sujets à un petit affaissement moral invalidant. Point sur des moyens d’abaisser son intensité.

Mais où est passée notre fameuse patate ? On la croirait éteinte avec l’été. Au moins est-on, en entrant en automne, contraints de la convoquer, quand elle faisait figure de seconde nature. On se concentre moins bien, on se laisse gagner par des idées tristounettes, aux contrariétés du quotidien qui glissaient comme sur les plumes d’un canard, on est devenus attentifs, voire trop et on se sent irrités. Sans compter qu’on ne reconnaît plus l’appétit qu’on avait : ou bien il augmente, ou bien il baisse, en tout cas, il fonctionne à l’envers de la période faste. Bref, tout d’un coup, on ne se sent pas dans son assiette sans pourvoir dire pourquoi.

Cet affaissement global de notre humeur, qu’il faut avoir à l’œil, histoire qu’il ne tourne pas à la dépression pour de bon, serait en effet lié à l’arrivée de l’automne, et se manifesterait chez nombre d’entre nous surtout à partir du mois d’octobre, quand les jours raccourcissent nettement. On gagnerait donc en confort si l’on se mettait en quête de lumière. Si d’aucuns invitent à pratiquer la luminothérapie, d’autres proposent plutôt de prendre systématiquement l’air, même si la couleur du ciel est grise, elle vaudrait de toutes les manières bien mieux que l’éclairage artificiel de sa maison.

Pareillement, on serait bien inspirés d’éviter de compenser son manque d’entrain par des repas trop musclés, qui participent à diminuer l’élan pour à peu près tout ; ou, a contrario par des repas trop chiches, qui contribuent à l’entamer également. En revanche, si la soif a cessé de nous tarauder, on gagnerait en bien-être en continuant de s’hydrater – une tisane peut remplacer l’eau qu’on rangeait au réfrigérateur.

La vitamine D pourrait également nous aider à consolider notre moral, surtout quand on a franchi le cap de la cinquantaine – on la trouve dans les poissons gras, le beurre…

Toutefois, veillons donc toujours à ce que ce brusque manque de patate ne dure. Si des signes d’affaissement général persistent, c’est à un médecin qu’il faut en parler.

Fabienne Ausserre

f.ausserre@jhm.fr

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