Les journées des métiers d’art… vivants
Les Journées des métiers d’art ont retrouvé leur public ce samedi 2 avril. La vannerie est à l’honneur. Un artisanat qui s’est structuré avec le Comité de développement et de promotion de la vannerie dont les actions sont payantes.
La vannerie est au cœur de ce week-end des Journées des métiers d’art. Le public peut découvrir ce dimanche 3 avril, au collège Diderot, un artisanat qui se porte de mieux en mieux. Le travail de fond réalisé par le Comité de développement et de promotion de la vannerie (CDPV) s’avère payant. L’association doit revoir sa forme juridique et fiscale car elle est victime de son succès. «Nous avons réalisé trop de commandes pour une association. Il faut que l’on revoit notre forme. Nous avons enregistré pour 195 000 € de commandes l’an passé», explique William Joffrain, président du CDPV.
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L’association est devenue la tête de pont de la profession. «Nous avons beaucoup de commandes de décorateurs, designers. Actuellement, nous réalisons 120 pièces qui font travailler cinq vanniers», indique Jean-Marc Blanchard, vannier et figure du CDPV. Près d’une quarantaine de professionnels adhèrent à l’association. Ils bénéficient ainsi de ces commandes qui arrivent par le biais du CDPV.
Cette organisation a été mise initiée, il y a cinq ans et aujourd’hui, elle montre toute sa pertinence. «Nous avons plutôt trop de commandes que trop de vannier», fait remarquer Jean-Marc Blanchard. Ces travaux sont rémunérateurs pour ces vanniers installés dans toute la France. Cela permet également de financer les deux postes du CDPV et ses actions. Cet artisanat d’art est bien vivant et les mois qui vont arriver le renforcera avec l’ouverture prochaine de l’Ecole nationale d’osiériculture et de vannerie rénovée à Fayl-Billot.
Ph. L.