Les jardins partagés prêts à être cultivés

Environnement. Ce sont d’anciens jardins qui viennent d’être totalement défrichés et aménagés par la Ville, après avoir répondu à l’appel à candidature dans le cadre du plan France relance pour des jardins partagés et collectifs.

Placés sous le Champ des Sœurs, ces jardins ont été exploités, il y a quelque temps déjà. La municipalité de l’époque envisageait même d’y créer un verger conservatoire et de planter de la vigne. Las, ces jardins ont été abandonnés et rapidement la végétation a pris le dessus. Jusqu’à ce que la Ville postule à un appel à projet dans le cadre du Plan France relance. «Nous avons répondu à cet appel à projet et nous avons eu une réponse en juillet qui validait notre dossier», explique Laurence Gobillot, conseillère municipale déléguée. L’appel à projet concerne le développement de jardins collectifs et partagés. Une enveloppe de 13 000 € accompagne la validation par l’Etat du dossier langrois. Le dossier est alors confié à la maison de quartier, la M2K, qui porte désormais le projet de jardins partagés.

Dès cet hiver, en janvier, les services Techniques interviennent pour dégager de leur gangue verte un premier espace de 55 ares. Le terrain était très encombré. Il a fallu un peu plus d’une semaine à plusieurs agents pour venir à bout des ronces, des mauvaises herbes d’une manière générale. Le travail le plus important a été de nettoyer le glacis situé juste en dessous de l’allée des Marronniers.

Aménagement original

Ce travail effectué, l’entreprise d’insertion Entr’in 52 est intervenue après avoir proposé et présenté un projet d’aménagement global de cette première tranche de 55 ares. Une bâche a été posée sur le coteau pour éviter la repousse des ronces et mauvaises herbes, un chemin d’accès a été matérialisé après un terrassement. Des anciens jardins, il restait les cabanons. «Nous les avons dégagés et ils sont en bon état», déclare Béatrice Komons, directrice d’Entr’in 52. Le projet qui a été validé et mis en place est assez surprenant. En effet, le jardin ne sera pas exploité à même le sol. «Nous avons créé des bacs de plantation de différentes hauteurs. Cela permet de travailler en surélevé», indique Béatrice Komons. Ces “carrés” ont été disposés de manière harmonieuse. De la terre végétale a été apportée. Chaque cabanon sera équipé d’un récupérateur d’eau de pluie. Des toilettes sèches seront installées d’ici peu. Il restera à semer du gazon, mais pour l’heure Entr’in 52 attend une période propice, certainement en septembre.

La Ville va bientôt faire savoir comment elle envisage la gestion et l’attribution de ces jardins partagés.

Ph. L.