Seize internes renforcent leurs compétences à l’hôpital à Saint-Dizier
Une promotion de seize internes a intégré le centre hospitalier de Saint-Dizier, le 2 novembre. Chloé, rémoise, fait partie de ces médecins en devenir qui viennent approfondir leur pratique.
Déjà huit années d’études en médecine et, le 2 novembre, Chloé a entamé son troisième semestre d’internat. Un parcours obligatoire pour valider, au bout de 10 ans, son cursus de médecin urgentiste.
Originaire de Reims où elle a toutes ses attaches, elle n’a pas fait le choix de Saint-Dizier, mais il lui fallait faire un semestre en réanimation et le classement qu’elle a obtenu l’a amenée au Centre hospitalier. « Je connaissais un peu la ville dans le cadre de mon sport. Je suis venue arbitrer des compétitions et m’entraîner », dit-elle.
Devenir autonome
Comme ses quinze autres collègues, elle a été accueillie par l’équipe du centre hospitalier pour une journée de découverte du logiciel, des médecins, de l’organisation de travail.
Et puis, dès le lendemain, Chloé a rejoint l’équipe des urgences pour pratiquer son métier. « Quand on est interne, on ne suit plus de cours en salle, on est capable de travailler au sein du service. En fait, l’internat nous permet d’apprendre de nouvelles choses », précise la jeune femme. Chloé est supervisée par le médecin du service mais « le but, c’est l’autonomie dans la prise en charge du patient ».
Sa journée démarre à 8 h 30, par le relais avec l’équipe médicale de nuit. « On se transmet les informations, on visite les patients, on regarde les prises de sang et on contrôle les examens. On ajuste les prescriptions, et on effectue de la surveillance », décrit la jeune interne.
Des urgences médicales
Aux urgences bragardes, le quotidien s’avère éloigné de ce que l’on peut voir dans les séries américaines. « Il n’y a pas de trauma center ici, qui traite les polytraumatisés, c’est le centre hospitalier de Reims qui s’en occupe. A Saint-Dizier, les urgences font tout ce qui est médical, c’est-à-dire les blessés légers, les problèmes cardiaques, les chocs septiques », explique Chloé.
Si elle découvre seulement l’établissement de santé depuis juste une semaine, la future médecin s’avoue chanceuse : « Je suis dans un super service, l’hôpital est tout neuf, ça se passe très bien. Ma formation d’urgentiste correspond tout à fait à ce dont j’ai besoin ». A terme, Chloé espère un poste à Reims, mais elle n’a pas encore décidé de sa discipline : « la médecine d’urgence est un domaine très vaste, il y a le Smur, la régulation, l’accueil… »
Il lui reste encore quelques semestres d’internat et une année de docteur junior pour se décider.
mh.degaugue@jhm.fr
Marie-Hélène Degaugue