Les glacis retrouvent leurs “moutondeuses”
Une quinzaine de moutons, dont la moitié d’agneaux, ont effectué leur retour mercredi 6 avril sur les glacis de Langres et pour cette première rotation plus précisément aux abords du parking du Champ-des-Soeurs.
Avec plus de 60000 m2 à leur disposition sur l’ensemble des parcelles dédiées à l’éco-pâturage, le troupeau amené mercredi 6 avril par Entr’in 52 va avoir de quoi se repaître. Présente mercredi lors du lâcher des agneaux et de leur mère, Béatrice Komons, la directrice d’Entr’in, ne pouvait que se réjouir de voir une nouvelle saison d’éco-pâturage débuter au pied des remparts.
En effet, cette méthode d’entretien des glacis est mise en place depuis 2017 et permet à la Ville de ne pas mobiliser de personnel sur les zones confiées aux moutons mais aussi aux chèvres alpines. Responsable du service espaces verts, Adrien Bercier souligne que « le partenariat avec Entr’in permet d’éviter d’avoir des agents sur ces secteurs tout en permettant aux bêtes de manger à leur faim en entretenant les glacis ».
Des marques vite retrouvées
Amenés au Champ-des-Soeurs dans une remorque, les agneaux et leurs mères n’ont, contrairement aux années précédentes, pas effectué une sortie en fanfare une fois la porte arrière ouverte. Sortant dans un relatif calme, les bêtes ont très rapidement pris leurs aises sur l’espace délimité par Entr’in 52.
Si pour cette mise en place, le troupeau était composé de quatorze têtes, ce nombre fluctuera suivant les zones concernées et les besoins par rapport au niveau d’herbe. Une fois lâchés sur les glacis, les moutons ont exploré leur lieu de pâture des prochaines semaines, chaque petit ne s’éloignant que très peu de sa mère.
Si cette année, les moutons vont retrouver les sites de Sous-Bie, de la Tour Piquante ou du Champ-des-Soeurs, un nouveau lieu a été ajouté. En effet, les moutons oeuvreront aux abords du camping Navarre et faisant la joie des enfants et des familles. Lors du lancement de cette nouvelle saison d’éco-pâturage, le personnel d’Entr’in 52 a rappelé qu’il « ne faut pas nourrir les animaux car c’est dangereux s’ils mangent trop ».
Pierre Gaudiot
p.gaudiot@jhm.fr