Les forains et la Ville dressent un premier bilan
La 150e édition de la Foire de Pâques a débuté samedi 30 mars. Comme à l’accoutumée, les forains ont été reçus par la municipalité ce mardi 2 avril. L’occasion d’échanger de manière constructive sur les points positifs et les choses à améliorer.
C’est en fanfare, samedi 30 mars, que la Foire de Pâques a été inaugurée avec du beau monde. Mais le premier week-end a été quelque peu mitigé : « Les conditions météorologiques n’ont pas vraiment été au rendez-vous, cela a joué sur la fréquentation, même si le feu d’artifice de samedi a amené du monde », analyse Tony Vaglio, adjoint à l’Évènementiel.
En cette matinée du 2 avril, l’élu – rejoint plus tard par la première adjointe, Rachel Blanc – recevait une quinzaine de forains en mairie. Une tradition pour dresser le bilan des premières journées et échanger sur les problématiques à améliorer, pour que tout le monde puisse passer une bonne fin de foire.
Aménagements
En préparation, 110 tonnes de graviers ont été réparties dans les allées du Jard. « Nous avons commandé 100 tonnes supplémentaires », précise Tony Vaglio. De quoi accueillir les visiteurs dans de meilleures conditions, même si « par temps sec, il y aura toujours de la poussière, et par temps de pluie, il y aura toujours de la gadoue ». L’adjoint s’est aussi réjoui de ne pas avoir vu beaucoup de forains sur leurs portables.
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Président de l’association des forains depuis 25 ans, Camille Pourrier a été bref : « Tout va bien ». Il a toutefois tenu à remonter quelques remarques sur les prix, notamment celui de l’emplacement, plus élevé que dans certaines villes. « Pour le courant, nous appliquons les tarifs d’Enedis. Pour la place, il n’y a pas eu de hausse depuis trois ans, alors que nous nous sommes mobilisés beaucoup plus sur la communication et avec un investissement sur les animations les week-ends », justifie Tony Vaglio.
Problématiques
Régulièrement, les forains sont sollicités face à l’absence de toilettes : « Je pense que 500 personnes ont dû me demander », confie l’un d’eux. Un problème que conçoit l’adjoint à l’Évènementiel : « Des toilettes chimiques sont précaires, notamment pour mesdames. Quant à des toilettes mobiles, c’est 4 000 €. C’est le prix du feu d’artifice. Il faut faire des choix, et je pense que le feu d’artifice ramène plus de monde que des toilettes. Personnellement je pencherais pour une solution pérenne pour nos évènements au Jard. » Affaire à suivre.
Parmi les autres demandes, une meilleure communication concernant l’astreinte a été évoquée suite à une panne de courant, lundi de 17 h 15 à 18 h 45, qui a impacté une partie d’une allée. Une autre demande a été formulée pour l’installation d’une pancarte d’interdiction aux vélos et trottinettes. Enfin, la musique un peu trop forte en session nocturne a été mise en avant… par les forains eux-mêmes : « C’est fini la musique à fond comme il y a vingt ans, au contraire, ça fait fuir les gens. Et on ne veut pas provoquer des nuisances aux habitants qui se lèvent tôt le matin. » Pour finir sur une bonne note, la gestion des poubelles tourne bien.
Encore onze jours de fête, dont ce mercredi, jour des tarifs réduits.
Louis Vanthournout