Tennis : les enfants affrontent les pros à Saint-Dizier
SPORT. Environ quarante jeunes licenciés du COSD/TCB ont affronté des joueurs en lice aux internationaux de tennis de Saint-Dizier, mercredi 29 mars. Un véritable moment de communion pour les jeunes pousses du club bragard.
Seul le ronflement des rafales est venu perturber le silence quasi-religieux des courts extérieurs de l’espace Jean-Meffert. Mercredi 29 mars, de 13 h 30 à 15 h, une quarantaine de jeunes licenciés du COSD/TCB ont échangé des balles avec des joueurs professionnels, concourant pour les 27e internationaux de tennis de Saint-Dizier.
Tennis français et allemand
Les plus jeunes, « du moins ceux qui peuvent faire des échanges », dixit Nicolas Vial, directeur sportif du club, ont ouvert le bal. Face à eux, les Allemands Florian Broska, Jimmy Yang, Tom Gentzsch et Noel Larwig se sont prêtés à l’exercice. Ensuite, les plus vieux – « qui jouent avec des balles dures » – ont défié les tricolores Oscar Lacides, Antoine Ghibaudo, Julien Demois et Lucas Poullain. « Quand j’étais petit, j’aurais adoré jouer contre des pros, donc c’est normal que je me prête à l’exercice », s’enthousiasme ce dernier.
Devant des parents et grands-parents smartphones à la main pour immortaliser le moment, les enfants, en rang d’oignon, se relayaient face aux professionnels en deux contre deux. Un service chacun, à tour de rôle, puis un autre binôme prend la place. Sous l’œil amusé des entraîneurs de tennis, les jeunes du COSD/TCB ne ménageaient pas leurs efforts. Et, parfois, leur détermination a payé. « Bravo, nice ! », lance Tom Gentzsch à un des bambins, après avoir été trompé par un de ses coups. Posté à l’arrière-plan, Nicolas Vial a le sourire aux lèvres : « Croisé court, ça marche toujours. »
« C’est réussi, hein ? »
Dans l’ensemble, les enfants restaient surtout admiratifs du niveau de leurs opposants. « C’était dur, même s’ils ne jouaient pas à leur maximum, ils sont très forts », concède Laurent, 14 ans, au sortir de son match. Se voit-il un jour à la place de ses adversaires d’un jour ? « J’aimerais bien, mais je ne pense pas pouvoir atteindre leur niveau… »
Ce mercredi après-midi, il n’y avait évidemment aucun enjeu. « Notre souhait, c’est juste que les petits du club puissent affronter des joueurs de très bon niveau », expliquait Nicolas Vial lors d’une conférence de presse d’avant-tournoi, lundi 20 mars. Le souhait a été exaucé, malgré une annulation de dernière minute d’un joueur suisse. « C’est réussi, hein ? »
Dorian Lacour
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