Les écoliers haut-marnais devraient enlever le masque lundi
Si le taux d’incidence reste sous la barre des 50 dans le département, les enfants pourront tomber le masque à l’école à partir du 4 octobre.
Le taux d’incidence du coronavirus est inférieur à 50 dans une bonne moitié des départements de France et notamment en Haute-Marne. Il évolue à la baisse depuis plusieurs semaines. Si bien que lundi 4 octobre, les écoliers devraient pouvoir aller en classe sans masque. La seule condition étant que le taux soit inférieur à 50, au minimum sur cinq jours consécutifs.
D’après les projections, 81 départements pourraient entrer dans les clous et ainsi permettre aux enfants de tomber le masque à l’école. En Grand Est, seule la Moselle devrait être encore “dans le rouge”. Dans le Haut-Rhin, avec un taux d’incidence encore élevé, les habitants peuvent espérer passer sous la barre des 50 pour le 4 octobre. Devraient rester dans le rouge : Paris et les départements proches (Les Yvelines, l’Essonne, le Val d’Oise, le Val de Marne, la Seine et Marne). Les enfants ont de fortes chances de devoir garder le masque en Charente, Haute-Vienne, Puy-de-Dôme, Jura, Haute-Savoie, Drôme, Bouches du Rhône, Alpes de Haute-Provence et Alpes-Maritime.
Et les enseignants ?
Le port du masque restera en revanche obligatoire au collège et au lycée. Pour les enseignants du premier degré, la question n’est pas encore tranchée. Elle devrait l’être par le ministère de l’Education nationale dans le courant de la journée. Les avis sont partagés. Chez les plus jeunes – en maternelle, en CP et CE1 – certains professionnels du monde de l’éducation ont constaté des retards d’apprentissage et plus particulièrement du langage chez les petits qui ne voient pas les lèvres de leur maître ou maîtresse. D’autres acteurs préfèreraient que le port du masque reste obligatoire pour ne pas favoriser une diffusion du virus.
Expérimentation
Au ministère de l’Education, il est également envisagé – en fonction des résultats dans le premier niveau – d’éventuellement permettre progressivement aux collégiens puis aux lycéens de ne plus porter le masque. D’ici là, d’autres critères sur la circulation du virus seront passés au crible.
Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a par ailleurs annoncé un ajustement du protocole sanitaire en milieu scolaire. Une expérimentation sera menée début octobre dans dix départements : une classe ne fermera plus dès le premier cas de Covid. Tous les élèves seront testés et ne seront renvoyés chez eux que ceux positifs. En fonction des effets sur le taux d’incidence, le dispositif sera conservé et élargi ou non.