Bien manger : plus de 200 écoliers du territoire sensibilisés
ENSEIGNEMENT. Dans 6 écoles dont trois bragardes, le Syndicat mixte du nord Haute-Marne proposait une journée d’éducation au bien manger. Quatre ateliers autour de la nourriture pour sensibiliser les enfants et mieux comprendre leur rapport à l’alimentation.
Le 30 octobre 2021, le Syndicat mixte du nord Haute-Marne était labellisé « Projet alimentaire territorial », connu sous le nom de PAT. Un label concernant les circuits de proximité, pour aider à structurer les initiatives naissantes en faveur « d’une alimentation locale et d’une consommation plus responsable », résumait la communication de l’Agglomération à l’époque. Action, réaction.
Journée d’éducation
En lien avec ce PAT, le Syndicat décide de mettre en place de façon expérimentale une journée d’éducation au bien manger. « Le dispositif existait déjà dans la Meuse, pour le PAT de Bar-le-Duc, grâce à l’association Meuse action qualité », explique Laura Goffo, chargée de mission circuits de proximité.
« En ayant les yeux bandés, les jeunes utilisaient leurs capacités sensorielles pour découvrir tel aliment »
Laura Goffo, chargée de mission circuits de proximité, au Syndicat mixte du nord Haute-Marne.
Dans le nord de la Haute-Marne, six établissements scolaires sont retenus pour cette expérimentation de journée d’éducation au bien manger : Echenay, Epizon, Villiers-en-Lieu, ainsi que trois écoles bragardes que sont Jules-Ferry, Albert-Camus et Charles-Péguy. « Au total, cela représente un peu plus de 200 enfants », poursuit Laura Goffo. Pour sa mise en œuvre, l’association Meuse action qualité est sollicitée. Au sein de cette dernière, on retrouve 80 adhérents du milieu de la restauration collective. Ce sont ces derniers qui dont intervenus directement lors de ces ateliers.
Un jour, quatre ateliers
Après le démarrage à Echenay mi-décembre 2021, les autres journées d’éducation au bien manger se sont enchaînées depuis fin février. Le sixième et dernier jour a eu lieu ce mardi 22 mars, à l’école Charles-Péguy, auprès d’élèves de CE2, CM1 et CM2.
A chaque fois, la journée d’éducation au bien manger se décomposait en quatre ateliers, chacun tournant autour d’une thématique différente. A commencer par le goût, « en ayant les yeux bandés, les jeunes utilisaient leurs capacités sensorielles pour découvrir tel aliment », détaille la chargée de missions.
Voir comment les aliments sont transformés
Ensuite, place à l’approche nutritionnelle, en triant « les différents types d’aliments, comment et à quelle fréquence les consommer… ». Puis, un atelier culinaire pour présenter « les aliments comme le blé et le lait, et voir comment ils sont transformés ». Sans oublier un point sur le gaspillage et le développement durable, en évoquant « les dates limites de consommation, le recyclage des déchets, comment éviter d’en produire… »
La suite
Après ces six jours, le bilan du bien manger est plutôt positif. « C’était trop bien, on a goûté plein de trucs », expliquait Jeanne, de l’école Péguy. D’autres animations doivent être organisées dans le futur en lien avec ce PAT. Et si les financements suivent, « nous referons certainement cette journée d’éducation au bien manger pour la rentrée de septembre », conclut Laura Goffo.
Une nouvelle chargée de mission Leader
Véronique Tartaut est la nouvelle chargée de mission LEADER pour le Syndicat mixte depuis le 1er février. Cette fonctionnaire d’Etat, en Haute-Marne depuis 2004, débarque à un moment charnière : « Il faut suivre l’évolution du programme en cours, et le montage de la future programmation 2023-2027« , explique-t-elle.
Après avoir rencontré la CCI et certains élus concernés par des projets en cours, elle espère mettre en lumière le programme LEADER encore méconnu du grand public : « Beaucoup d’associations et de particuliers ne savent pas qu’ils peuvent bénéficier d’aides« . Depuis 2015/2016, 35 projets sur le nord de la Haute-Marne ont bénéficié de subventions. Pour rappel, les dossiers doivent concerner les services, le tourisme, le patrimoine, le consommer local, la nature, la culture, et doivent être soutenus par des fonds publics.